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Anadema's Story

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Blog sur mes rencontres amoureuses sur Internet (et ailleurs)

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Mardi 07 juillet 2009

Léa’s Story (5) – Et en vrai, est-ce comme en faux !?!

Vous avez découvert comment Léa avait lu et perçu mon blog. Vous avez vu naître son désir d’entrer en contact avec moi. Vous l’avez vue passer à l’acte en m’écrivant des mails. Vous avez suivi ses impressions et ses envies lors de nos premiers échanges virtuels. Voici maintenant l’épisode de notre rencontre et de ce qui en découlera. Dernière partie du récit de notre rencontre du point de vue de Léa.

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Et en vrai, est-ce comme en faux !?!   

Nous avions rendez-vous à Châtelet un vendredi en fin d’après-midi . Un peu avant l’heure, il m’envoie un SMS pour m’indiquer qu’il sera légèrement en retard (une autre de ses marques de fabrique…) ce qui m’arrange : je n’ai pas à me presser et ce n’est pas plus mal.

J’arrive sur place et attends. Je commence à avoir un peu peur ce qui n’est pas normal puisqu’on n’a pas peur dans ce genre de circonstances. Cela dit, le côté grisant l’emporte et quitte à choisir un sentiment dominant, je suis plutôt contente ! J’ai, à ce moment là, la conviction de n’avoir absolument rien à perdre et pour une fois ce que je pense est raisonnable.
Pendant que j’attends, un mec vient me parler et j’ai du mal à m’en dépêtrer ce qui provoque une légère appréhension de ma part parce que c’est la première fois que je vais voir Anadema et il n’est pas certain qu’il parvienne à me reconnaître donc si je suis affublée d’un plouc qui me colle ça rend les choses potentiellement plus laborieuses. Le temps passe étrangement lentement parce que je me souviens avoir eu l’impression que le boulet m’a parlé un certain temps. D’ordinaire je suis plutôt expéditive (ou du moins pas d’une amabilité relative : doux euphémisme !) lorsqu’un pot de colle me gonfle mais là je n’arrive pas à m’en détacher… Suffisamment de temps d’ailleurs pour qu’il me fasse flipper (non pas par peur de lui mais du contexte et du fait qu’il compromette ma bonne humeur ou plus largement la situation : c’est un paramètre imprévu et pas plaisant en somme).

Je parviens finalement à me libérer du lourdaud quand je reçois un coup de fil d’Anadema. Je suis incapable de dire précisément ce qu’il m’a raconté mais ça devait être un truc du genre « Où es-tu ? », la ruse étant simplement destinée à me faire marcher (au sens propre ET littéral) plus qu’à savoir où j’étais. Il était d’une humeur facétieuse – ce qui s’avèrera récurrent chez lui – et il voulait vérifier que c’était bien moi sur la place tout en s’amusant un peu… Au bout du fil, il ne m’indiquait pas être arrivé alors que lorsque j’ai balayé du regard la place je l’ai vu ! Lui ! Les photos ne travestissaient donc pas la réalité puisque je l’ai reconnu aisément.

Il me parlait donc au téléphone, à quelques mètres de moi mais il ne me regardait pas tandis qu’au bout du fil il feignait d’être ailleurs que sur la place. Lorsque je me suis avancée pour aller à sa rencontre, il s’en est allé l’air de rien, faisant toujours comme s’il ne me voyait pas. Pendant ce temps, au bout du fil, je lui indiquais que JE SAVAIS où il était mais lui faisait mine de ne pas comprendre ce que je voulais dire !! Il se foutait de moi là !!! Il a traversé, je me suis donc retrouvée à cavaler pour le suivre dans la rue tout en l’ayant au bout du fil. Je sais m’être dit « Ne te fais pas écraser, tu vas tout bousiller ! » lorsque je me suis mise à le suivre.

Voulait-il reproduire ce qui résumait pour le moment notre seule « histoire » commune : Léa poursuivant Anadema ? Il faut croire… J’ai fini par le rattraper. Il tentait encore de fuir et ne m’avait adressé encore aucun regard. Je l’ai attrapé par l’épaule et je réalise a postériori que si ça n’avait pas été lui, j’aurais été assez ridicule à interpeller un mec qui se serait demandé ce que lui voulait cette folle disant « C’est toi, je sais que c’est toi ! ».
C’était donc effectivement lui ! Alors pour continuer à me mettre en confiance, après mon pseudo harcèlement par le net, j’ai dû lui courir après dans la rue pendant qu’il me fuyait… Anadema n’a aucune difficulté à marquer l’arrêt sur des détails qui sont potentiellement susceptibles de faire rougir son interlocuteur et insister dessus, je me demande même des fois si ce n’est pas involontaire tant ça peut devenir gênant… Là justement, comme si ce n’était pas suffisamment difficile à assumer de l’avoir traqué, on fait tout sauf éluder le sujet puisqu’il me taquine avec ça… Mais c’est de bonne guerre. C’est même drôle en fait.
Je n’ai pas d’idée de ce que l’on a pu se dire précisément. Je sais ce que j’ai pensé : je me suis dit qu’il était moins grand que ce que je pensais et que ce que je « voulais » mais ce n’était pas grave. Lorsque j’ai appris par la suite qu’il s’était (notamment) dit, à ce moment là, que j’étais un peu (trop) grande, c’est d’autant plus amusant. Je l’ai trouvé tout à fait conforme aux clichés que j’avais vu : beau, beau, beau…Ah ! Et puis beau aussi !

Nous sommes allés dans un café, avons bu un cocktail en discutant. Il a parlé et m’a écouté. Il a joué au blaireau, au blogueur prétentieux, ce qui était finalement le meilleur moyen de désacraliser la chose : il m’a « offert » une phrase que j’avais le droit de garder, une spéciale dédicace d’Anadema. Pffff ! Je crois qu’elle commençait par « Les sites de rencontres sont, aujourd’hui, devenus… » mais je ne sais plus la suite. C’était une bonne chose pour atténuer la dimension un peu particulière de la rencontre que d’exacerber le côté groupie d’un côté et fausse « star » à 10 balles d’un autre côté.
Il regardait souvent sa montre cachée dans sa poche, ce qu’il croyait d’ailleurs faire discrètement (pfff). Ca ne m’a pas forcément rassurée sans pour autant vraiment m’inquiéter, j’ai juste relevé. Maintenant que je le connais, je sais que c’est tout à fait normal !

—————————————- Interlude « ça balance sévère » —————————————-

Anadema a un lien étrange, voire malsain vis à vis de sa petite montre. Ca en deviendrait même pathologique. On ne peut d’ailleurs plus vraiment appeler ça une montre vu qu’il lui manque le bracelet. C’est d’autant plus inquiétant qu’il est (presque) systématiquement en retard…

Pour le rendre fou, la lui voler ! Succès garanti !!

———————————————— Fin de l’interlude ————————————————

Lorsqu’est venue l’heure à laquelle les transports vont se faire plus rares, ou inexistants, nous nous sommes levés. Et moi, l’air de rien je l’ai accompagné jusqu’à l’entrée des escaliers de métro. A ce moment et depuis le début de la soirée, la tombe qu’il était ne m’avait pas laissée entrevoir ce que je pouvais lui faire comme effet – ou absence d’effet justement. Il en a d’ailleurs joué en m’indiquant pendant la soirée lorsque je suis allée aux toilettes qu’il pourrait ainsi profiter de mon absence pour mettre les voiles et me planter là plus facilement. Cela dit, je savais que ça n’avait pas été éprouvant pour lui parce qu’il n’était pas encore parti et que nous avions passé un bon moment mais je n’avais aucune idée de ce qu’il en pensait plus précisément. Lorsqu’il m’a proposé de le suivre (j’avais l’impression d’être une clandestine qui essaye de s’incruster sous les camions ou bien partout où il y a de la place) je ne sais même pas si j’ai naïvement fait mine de me poser la question en hésitant puisque la réponse était OUIIIIIIII. A vrai dire elle aurait été exactement la même s’il me l’avait proposé dès notre rencontre : ça me semble évident. Pourtant, j’ai été surprise de constater récemment en échangeant avec lui qu’il ne le savait même pas sur le coup ! C’est là que je le crois naïf : il n’était pas certain que je souhaitais venir chez lui alors que de mon côté c’était limpide, ou du moins je n’avais pas fait de mystère sur mes intentions ! Comme quoi, on n’envoie parfois pas exactement les signaux que l’on croit envoyer… Je mesure dans cette situation que les choses ne proviennent pas forcément de ce que j’appelle sa naïveté puisqu’il est fort probable que j’ai malgré moi contribué à son incertitude en n’étant pas forcément communicative.

Nous sommes donc allés chez lui où nous avons continué à discuter. Monsieur avait un peu faim, il a donc mangé un morceau. Nous nous étions retrouvés à une heure à laquelle (je crois que ce devait être 19h) les gens « normaux » (comprendre par là jeunes et pas spécialement affamés) n’ont pas encore mangé donc c’était normal… De mon côté, impossible d’avaler quoi que ce soit : je ne m’explique d’ailleurs pas le fait d’avoir le ventre noué mais dans le même temps ne pas ressentir de gêne ou me sentir mal. Sur le coup, j’étais très bien même si un peu (beaucoup) timide je pense. Je crois que l’on a pas mal discuté avant de passer à autre chose. Depuis que nous étions rentrés nous étions attablés à des tabourets en hauteur et l’on se faisait donc face. Il n’y avait donc pas eu d’étape canapé (le meilleur allié des rapprochements progressifs). A un moment j’étais debout, il s’est mis derrière moi, a enroulé ses bras autour de ma taille et m’a embrassée lorsque j’ai tourné la tête vers lui. Voici le léger déclic qui a fait passer l’échange du stade d’interaction courtoise à une étape plus étroite. Ce qui me surprend finalement est que sur le moment, j’avais le sentiment de passer par les phases « usuelles » de séduction alors que je pensais en amont de la rencontre qu’il allait en être autrement à cause de l’interface blog et du mode de contact utilisé. Je pensais que les choses allaient être moins teintées de doutes constructifs et d’incertitudes grisantes sur ce que peut penser l’autre. J’étais conquise a priori mais j’ai paradoxalement eu droit à une rencontre virtuelle presque conventionnelle (mais en bien mieux puisqu’un tri préalable m’assurait que je l’adorais et que nous avions des atomes crochus).
Rien à signaler de particulier si ce n’est qu’aucune tare physique ou psychique de part ou d’autre n’est venue entraver le déroulement des choses.

—————————————— Interlude érotico-pudibond ——————————————

Comment trouver un juste milieu entre propos olé olé et prudes à la fois ?
Je peux dire, par exemple, que les deux protagonistes concernés ont été nus dans la même pièce. Je peux également ajouter qu’ils ne portaient pas de gants. Je peux enfin préciser qu’aucun animal n’a été maltraité pendant la (longue !) séquence.

– En mode stratégique (sous-titre : en mode je ne veux pas qu’on approche Anadema) : Ce fut un fiasco. Une vraie catastrophe : ce garçon a visiblement un problème. Il s’y prenait comme si j’étais une boîte noire dont il ne connaissait pas du tout le contenu et le fonctionnement. Par moment ça a même été douloureux. J’ai d’ailleurs dû vomir juste après. En trois mots : affligeant, soporifique, pitoyable.

– En mode loyal : Je n’ai pas réalisé que c’était la première fois entre nous. C’est le genre de choses qui n’arrivent pas si souvent. J’ai eu l’impression d’économiser tous les tâtonnements (ceci n’est vraiment pas un jeu de mots !) hasardeux qui sont parfois nécessaires lorsque l’on découvre quelqu’un. Il est doux et terriblement stimulant à la fois. C’est une composition particulière dans laquelle aucun de ces deux éléments ne l’emporte. Ils sont équilibrés exactement comme il faut. Si on ajoute à cela le fait qu’il est paré d’absolument tout ce qu’il faut pour contenter n’importe qui disposé à y mettre de la bonne volonté, alors on peut se représenter à peu près les choses telles qu’elles se sont déroulées !! (si Anadema se permet d’ajouter avant publication un NDLR indiquant « Ces propos n’engagent QUE Léa » il est possible que vous n’ayez plus de nouvelles de lui (vivant) sur son blog…!)

– En mode mytho : Dès qu’il s’est approché de moi, il est tombé dans les pommes d’émerveillement. Ses yeux indiquaient : « Je n’ai jamais vu une beauté pareille, et avec tant d’intelligence, générosité, gentillesse… ». Il était tellement intimidé en reprenant ses esprits qu’il baissait le regard et n’a pas pu me regarder dans les yeux avant… au moins plusieurs heures.

———————————————— Fin de l’interlude ————————————————

J’ai donc passé la nuit chez lui mais lorsque nous nous sommes quittés le lendemain, je ne savais pas ce qu’il en était. Il ne m’apparaissait pas impossible qu’il n’ait pas spécialement envie de me revoir même si de mon côté il était assez clair que je le souhaitais. Pourtant, j’avais l’impression que je pouvais aisément me contenter de cela parce que le moment que nous avions partagé me semblait plaisant, doux, et très agréable. Compte tenu du fait que je n’avais finalement pas envisagé réellement quelque chose avec lui, les choses ne me seraient pas apparues malsaines si elles s’étaient achevées là.

Je crois lui avoir envoyé un mail le lendemain dans lequel je n’indiquais pas cela. J’ai dû maladroitement lui montrer que j’étais contente mais je ne me montrais pas insistante (promis, le mail n’excédait pas les 86 pages : raisonnable en somme…). Il m’a répondu le jour même quelque chose me laissant penser qu’il souhaitait que l’on se revoit. Mais avec lui, rien n’est jamais dit comme ça ! Il est passé par une savante explication de texte du mail que je lui avais envoyé, pour m’indiquer que oui il consentait à faire « ce que je lui demandais ».
Nous nous sommes vus à partir de là. Pendant très longtemps, je ne savais pas ce que j’étais exactement pour lui, je ne l’ai compris que récemment, ce que ma tendance à ne pas vouloir évoquer les choses qui fâchent n’a pas arrangé.

Il m’est arrivé de penser, avant d’avoir pu lui parler, au fait qu’en le contactant je devenais une des filles affublées de pseudos dont il parle sur son blog et m’interroger sur ce que cela impliquait. Cela ne me plaisait pas du tout. J’aurais aimé, je crois, que quelqu’un que je rencontre parle de moi et prenne le temps d’écrire sur ce qui a pu se passer entre nous (ne serait-ce que parce que cela dénote une implication bien que toute relative). Mais, là les choses étaient différentes puisque j’en avais déjà connaissance en amont et je n’avais vraiment aucune envie d’imaginer qu’il puisse faire de même. Au départ, étant donné que j’étais persuadée qu’il ne se passerait rien, la question ne ne posait pas. Tout simplement. Le fait d’appréhender cette rencontre au prisme de ce que j’ai pu lire sur son blog m’a trop souvent conduite à vouloir imaginer ce qu’il pouvait penser, se dire en face de moi, ce qu’il en aurait écrit en somme ! Comme j’avais pu savoir ce qu’il en avait été avec d’autres filles rencontrées, il était bien trop tentant – et même impossible à réprimer – de transposer à moi. Je ne fantasmais pas du tout ce qui se passait. Aucunement même.. La particularité de la situation était que j’avais accès à une vitrine vaste dévoilant ce qui avait pu lui arriver avant et de manière tellement détaillée. En temps normal, on ne découvre tout ça explicitement lorsque l’on se met avec quelqu’un. Au mieux on en parle vaguement mais jamais on ne prend connaissance de toutes ces choses et de cette manière-là.
Tout cela, je lui ai dit : il le savait puisque lorsque je faisais référence au blog, c’était en ces termes-là. On pourrait alors me dire « Mais c’était gros comme une maison ! Ce n’est pas sain depuis le départ ». Le seul problème, si problème on veut désigner, étant que j’ai fait connaissance avec lui par ce biais, par le blog, qui aurait pu se voir conférer une importance qu’il n’aurait pas dû avoir. Mais justement, le blog s’est progressivement effacé, ou du moins s’est vu moindrement évoqué pour passer du rang de troisième protagoniste à celui d’ « ingrédient » parmi d’autres de notre interaction.
J’ai oublié plus vite que ce que j’anticipais et l’asymétrie entre nous deux qu’avait créée le blog s’est résorbée assez vite. La relation est devenue « normale », affranchie de ses écrits auxquels « tout le monde » avait accès. Je continue pourtant de m’y référer pour le taquiner, discuter, échanger, ou sonder éventuellement. Pour répondre aux questions que je me posais en amont, je peux légitimement considérer que je ne me trompais pas en supposant une compatibilité entre nous, que nos chamailleries, nos divergences d’opinions ont d’ailleurs validé plus qu’effacé.

Depuis, les choses ont évolué (je pourrais également ajouter que je n’aime pas spécialement la couleur orange et les yaourts aux pruneaux mais ce serait hors sujet).
Notre relation se définit, selon moi, désormais comme un mélange de complicité teintée d’attirance, d’amour et d’amitié.
Ces ingrédients se calibrent différemment au gré des envies, circonstances et humeur et je ne sais quel autre paramètre encore…

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Anadema - 14:55 - 28 commentaires




28 commentaires :


1. Udori_L - son site
Mardi 07 juillet 2009 - 16:04

Ce qui risque d’être triste la dedans, c’est que cette histoire me fait (surtout la fin en fait) terriblement penser à quelque chose que j’ai vécu. C’était une relation très particulière, justement teintée de complicité, d’amitié, d’amour, de respect, et de tant de choses d’autre, et tout comme vous, notre relation « évoluait » selon nos envies.
Sauf qu’au final, un des deux a fini par avoir une seule envie, qui n’était du coup plus tellement compatible avec la relation… et ça a causé énormément de souffrance.
Dans ton histoire Léa, tu me sembles extrêmement attachée à lui, ce qui donne l’idée que tu attends d’avoir une « vraie » relation amoureuse avec lui (je me trompe peut être)… pour avoir été dans cette situation, fais juste attention de ne pas y laisser trop de plumes! ;-)



2. mina
Mardi 07 juillet 2009 - 18:42

(L’interlude érotico-pudibond explicite sans révéler.(ouf :))

Merci pour ton courageux récit Léa… Et longue vie à votre Belle Amitié !



3. queutard
Mercredi 08 juillet 2009 - 04:51

Bon texte, moins digressif que les autres, l’intelligence de Léa transparaît. Pour résumer, votre relation a évolué en « fucking friends »…



4. Maia
Mercredi 08 juillet 2009 - 10:46

Merci beaucoup pour ces récits Léa, malgré tout ce qui a pu t’être reproché, c’était quand même très intéressant!

Je rejoins un peu (complétement en fait) l’avis d’Udori… Tu as l’air très attaché, peut-être trop étant donné la nature de votre relation.



5. Gaëlle
Mercredi 08 juillet 2009 - 10:53

J’en verserais presque ma petite larme.
C’est beau, bien écrit, ça va à l’essentiel, moins de tournures pour ne rien dire, donc l’émotion passe.
Par contre, je rejoins Udori_L: on sent Léa que tu aimes Anadema, et lui, qu’il t’aime beaucoup (ou qu’il t’aime bien si tu préfères). Attention à ne pas souffrir: le fucking friend c’est sympa, mais uniquement quand c’est pleinement assumé des 2 côtés.
Petit aparté qui n’a rien à voir: Anadema mesurant 1m72 (tu peux mettre des astérisques Anadema), c’est clair qu’il n’est pas très grand.



6. pouet - son site
Mercredi 08 juillet 2009 - 14:29

Ha bah voila ! enfin on a quelque chose a se mettre sous la dent.

Meme si je serais tenté de rejoindre ce que dit Gaelle et les autres, il semble me souvenir que vous avez répété maintes fois l’un comme l’autre qu’il n’y a aucun pb entre vous deux. Ce qui semble signifier que vous assumez l’etat des choses tel qu’il est.
A moins que ce ne soit qu’une facade…



7. Axelle
Mercredi 08 juillet 2009 - 18:12

Moi aussi j’ai beaucoup aimé ce récit, avec cette happy end qui soulève quand même encore quelques interrogations. Bien sur, tout cela vous appartient, mais j’aurai bien aimé en savoir plus sur les raisons de ton aversion pour l’orange et les yaourts aux pruneaux (bien que ceux-ci ne se discutent certainement pas) :)

Bref, merci Léa de t’être prêtée au jeu du blog, ce qui était courageux (c’était surtout courageux de poursuivre malgré les remontrances des lecteurs). Encore une fois bravo pour ta détermination.

Maintenant, je ressens finalement un vague sentiment de frustration. Alors que je m’étais plusieurs fois fait la réflexion que l’objectivité manquait aux récits d’Anadema, c’est aujourd’hui le contraire qui se passe. Reste à découvrir comment LUI a vécu cette rencontre. Et c’est aujourd’hui son interprétation qui me manque. Et question corollaire : pourquoi a-t-il choisi de s’en remettre à Léa pour détailler ici le déroulement de cette histoire ? (détail qui a tout de même son importance je suppose). Enfin, les précédents commentaires démontrent bien comment le changement de focalisation semble quelque part déformer notre perception de l’histoire (c’est un avis personnel, les principaux intéressés viendront démentir à loisir)



8. Obi
Jeudi 09 juillet 2009 - 14:37

Pitoyable récit dont le seul but est de lancer des fleurs à un fantasmeur virtuel.



9. encore_une_léa
Vendredi 10 juillet 2009 - 18:57

Merci pour les gentils mots !!

Nous ne sommes pas de fucking machin-truc. Quand bien même ce serait le cas, je ne vois pas en quoi je serais susceptible de souffrir… Je ne comprends pas comment on peut être « trop attaché à quelqu’un »…
Si on ne voit pas les choses de manière aussi tranchées que « vraie relation » et « fausse (!) relation », on peut se représenter ce dont je vais parler.

Des fucking-machins j’en ai et je peux certifier que les liens entretenus avec eux ne s’apparentent pas du tout à ceux que j’ai avec Anadema.
Anadema est dans ma bouche ma « Anademette » (avec son vrai prénom et pas son nom de blogueur ça va de soi : je ne suis pas folle), je l’adore et l’aime tendrement et lui me le rend à sa manière alors que je me contente avec les autres d’un échange de bons procédés (courtois et très correct au demeurant entendons nous bien). La lecture croisée que je fais de ces deux « types » de relations n’est pas destinée à dire que les unes sont glauques et les autres saines. Je parle de ça parce que je trouve réducteur de qualifier ça de fucking machin-truc alors que c’est infiniment plus complexe qua ça.

Les choses ne sont pas ou blanches ou noires. Je n’ai pas du tout l’impression d’avoir eu avec lui un ersatz de relation. Pas du tout ! Depuis l’époque à laquelle se sont déroulés les faits, on a passé beaucoup de temps ensemble, j’ai vu sa famille, lui la mienne encore aujourd’hui, on a eu trois beaux enfants virtuels : Hans, Boulaouane et Sodonus (pour pour dire vrai,le deuxième n’est pas beau du tout mais on l’aime quand même), il m’adore, je suis sa cocotte et se léaminette. C’est une des personnes dont je me sens la plus proche à ce jour. Je ne vois pas en quoi cela pourrait me faire souffrir…

Je crois qu’il faut compléter une chose.
Dans ces posts, vous n’avez que mon appréciation et non la sienne et qui plus est au moment des faits. Si j’avais eu à parler de ma relation avec lui avec mes yeux d’aujourd’hui peut être aurait-ce été différent. L’impression dominante que je communique est de l’ordre du « Ouh là là ! J’adore Anadema ! J’espère lui plaire !! ». Vous avez probablement l’impression que je ne pense qu’à lui et que je ne respire que pour lui… Forcément qu’au moment où je l’ai rencontré je ne savais pas ce qu’il en était mais ça fait deux ans et demi tout ça !
Ce n’est pas parce que j’en parle en termes si affectueux qu’il faut imaginer que je lui suis dévouée et que par opposition lui de son côté voit les choses avec distance. Dans l’histoire, il a été un des protagoniste je le rappelle (et de taille !) sauf que là vous n’avez pas du tout son appréciation des choses.

Vous vous doutez bien que si on capable de publier ici des écrits évoquant notre relation, c’est que les choses sont justement plutôt saines et claires… Non ?!
J’ai jeté un oeil mais ne comprends pas vraiment où sont les éléments pouvant laisser penser qu’Anadema se contente de « bien m’aimer » et qu’il y a une asymétrie laissant penser qu’en face je lui suis dévouée corps et âme. Lui aussi a participé (et un long moment croyez moi) donc si j’étais une pauvresse distribuant son affection dans le vide, et en l’occurrence à quelqu’un qui pense « ouais, elle est sympa », je le saurais…



10. Lolotte
Samedi 11 juillet 2009 - 16:48

C’est pourtant bien l’impression qui se dégage de tout ça…
Tu étais complètement acquise…. a t-il jamais été amoureux de toi ??

On peut dire que tout n’est pas blanc ou noir et que les relations sont parfois complexes, mais à mon sens, il y a certains sentiments qui sont simples et s’expriment simplement. Dans cette fin, il y a une ambiguité qui fait qu’on ne comprend pas bien…

Tu donnes l’impression de te contenter de ce qu’il veut bien te donner et lui (c’est ce que je ressens de lui à travers ce que tu en dis) de conserver une sorte d’attachement et de tendresse (les hommes sont très conservateurs des femmes qu’ils ont eu, surtout de celles qui ont satisfait leur ego comme tu l’as fait et qui sont toujours sautables à l’occasion(pardonne moi l’expression)

Il a participé, un long moment ? Ca veut dire quoi « participer » ? lol
Et pourquoi un long moment ? Il ne participe plus ??

Je n’attends pas de réponse, ces questions sont surtout pour toi. Bonne continuation



11. Delicatwoman
Dimanche 12 juillet 2009 - 10:16

Je rejoins l’avis de Lolotte…



12. pc2b09
Dimanche 12 juillet 2009 - 11:25

C’est digne d’une comédie romantique à l’anglaise ou américaine moderne. Je rejoins cependant l’avis d’Obi d’autant plus que les événements décrits remontent à 2,5 ans (selon Léa). C’est n’est pas du vécu au jour le jour. Donc Anadema et Léa sont casés, happy ending et tutti quanti. Il nous reste qu’à attendre les invitations virtuelles pour les prochains heureux événements? Tous ces blogs de rencontres se finissent ainsi sauf pour les cas plus difficiles ou la rencontre, et non la relation, c’est une fin en soi.



13. chloé
Dimanche 12 juillet 2009 - 18:59

Je trouve ça beau et rare la relation que vous avez. Ca a tous les avantages de l’amour et de l’amitié, sans les inconvénients.
Probablement que le sujet des amitiés teintées de grosse admiration et d’amour – sans pour autant devenir source de souffrance pour l’un ou l’autre des protagonistes – n’ont pas encore été abordés par Elle, Cosmopolitan ou Ca se Discute (donc les gens ne sont pas super au courant que ça existe).

PS: le prénom d’Anadema, c’est pas ******, par hasard?



14. mahelya
Dimanche 12 juillet 2009 - 23:29

Oui tout cela à l’air très joli et visiblement tout le monde a l’air d’y trouver son compte… mais quand même, on aspire tous un jour ou l’autre à une vraie vie de couple, louer ou acheter un appart à deux, partager un quotidien et pourquoi pas se marier et avoir des enfants ? Alors le jour où l’un de vous deux aura envie de ça avec quelqu’un d’autre qu’est-ce que votre belle relation donnera? Ton compagnon ou la compagne d’Anadema n’acceptera sûrement pas cette complicité et cette tendresse (pour ne pas être plus crue…), non?
Et si ce n’est pas le cas, est-ce que cette relation vous « suffira » encore longtemps? L’un des deux ne voudrait pas d’une relation plus « conventionnelle »?
Enfin moi je suis très « vieux-jeu » pour ce genre de choses (les sex friends ça me va bien pendant le célibat mais ça ne remplace pas le bonheur de se lever tous les matins à côté de la personne qu’on aime…



15. Pinkophage
Lundi 13 juillet 2009 - 11:44

« je l’adore et l’aime tendrement et lui me le rend à sa manière »

Tant mieux si personne ne souffre dans votre histoire, mais n’écarte simplement pas l’hypothèse que cela puisse arriver un jour. Après, en effet, nous n’avons que ta vision des choses, mais j’ai l’impression d’avoir vecu totalement la même chose avec quelqu’un, et même si aujourd’hui, nous sommes très très amis, il y a eu beaucoup de souffrance avant d’en arriver là.
Après, je vous souhaite que cela ne soit pas votre cas, mais à te lire Lea, tu as effectivement des fucking friends, + anadema avec qui le relatio, est particulière, mais tu ne parles pas de quelqu’un de « fixe »…
Bonne continuation dans tous les cas! :-)



16. encore_une_léa
Lundi 13 juillet 2009 - 19:47

J’ai bien compris la teneur des avertissements qui me sont donnés : plutôt destinés à mettre en évidence le fait que cette situation pourrait potentiellement faire souffrir que de me donner des leçons, c’est pourquoi j’apprécie. Dans le même ordre d’idées, ce que j’indique en « réponse » ne signifie aucunement (contrairement aux apparences peut-être) « Je m’en tape de vos avis, cassez-vous ! ».
Lorsqu’il y aura d’autres protagonistes dans nos vies respectives, nous nous entendrons tout autant. Preuve en est, il y en a un de mon côté. Je ne dis rien concernant Anadema : je ne vais pas spoiler ce qui lui arrive au risque de saper tout le suspens de son blog !
Je disais donc, je ne suis pas seule et pourtant ça n’a pas entravé ma relation avec Anadema et ce n’est pas pour autant que l' »Autre » ne compte pas à mes yeux ou même que je me réserve à ce dernier. Les relations exclusives sont vaines, le fait de rencontrer quelqu’un (et quelques uns) n’est donc pas un obstacle à mes liens avec lui (mode Bisounours activé).
Même si je m’attendais à ce genre de remarques et de mises en garde, je n’ai pas voulu feindre la distance en laissant penser que ce que je pensais d’Anadema se résumait à une sympathique entente sans plus. Ca aurait consisté à travestir la réalité.

Nous sommes restés ensemble « totalement » un bon moment et nous sommes ensuite passés à une variante différente dans laquelle d’autres relations étaient sinon conviées du moins tolérées. Voilà tout.
Je ne comprends pas cette appréciation d’après laquelle la bonne poire que je suis représenterait l’alternative « sautable à l’occasion »… Jusqu’à preuve du contraire j’ai « bénéficié » bien plus que lui de cette relation non-exclusive.
J’ai l’impression de me débattre pour tenter de démontrer « Mais si ! Mais si ! Anadema m’adore !  » ce qui, je réalise est totalement vain d’une part et complètement inutile d’autre part. Ca n’a pas de sens. Il manque des éléments et je ne suis pas des plus adroites pour relater les choses donc je ne vois pas vraiment comment je pourrais compléter.

Je suis peut être un cyborg mais à vrai dire, non, je n’aspire pas spécialement à construire pleiiiiins de choses et à pouvoir tourner pour les pubs Nutella en me réveillant tous les jours à côté du même visage. Je n’ai absolument rien contre dans le principe mais c’est très très loin de me démanger ou me stimuler d’où mon sentiment de décalage avec les commentaires ici postés d’après lesquels je serais la triste victime à venir de cette situation. A vrai dire si ça ne tenait qu’à moi, aujourd’hui en tout cas, je préconiserais plutôt des réveils simultanés à côté de plusieurs visages différents mais c’est plutôt compliqué à négocier, il faut bien l’avouer.
S’il y a une chose qui serait éventuellement susceptible de me blesser, ce serait de ne plus le voir du tout parce que qu’il me manquerait. Jusqu’à preuve du contraire (si je ne tue pas un membre de sa famille par inadvertance, qu’il ne déménage pas en Corée du Nord, que je ne me fais pas enfermer pour une sombre histoire de trafic d’organes ou je ne sais quelles autres réjouissances…) cela ne risque pas de se produire donc je ne m’inquiète pas.

Connaissant la bête, il ne va pas pointer le bout de son nez pour ajouter son grain de sel, donc je ne peux même pas me reposer sur le fait qu’il puisse donner son appréciation… (ceci est un message codé Anademette…)
Bon, je désactive le mode Bisounours…

@ Gaëlle : C’est moi ou tu es capable de donner tout un tas de détails très précis concernant Anadema à en juger par les différentes indications que tu donnes ici et dans les commentaires aux précédents posts ? Même moi, l’hystérique qui l’a poursuivi, j’avoue que j’aurais été incapable de me souvenir de tout ça au bout de plusieurs années…
Je m’engage à te donner un de nos enfants (au choix, je ne suis pas sectaire) si tu connais même sa pointure de pieds !!
Non, mais plus sérieusement, comment ça se fait ?! Tu as noté tout ça dans un carnet rouge ou tu as juste une très bonne mémoire qui a tendance à imprimer des détails relatifs à la vie de personnes que tu ne connais pas ?!?



17. Damien
Lundi 13 juillet 2009 - 21:34

Léa,

Entre le premier message de cette histoire et le dernier, on passe du mot « jalousie » à celui de « polyamour » (j’extrapole, mais c’est un peu comme ça que j’interprète ce que tu dis des relations multiples).
Sachant que ce sont sans doute les notions les plus éloignées l’une de l’autre qui existent, a-t-il vraiment été possible de passer de la première à la seconde sans souffrance ? Pour tous les deux ? Simultanément ?
(la question est un peu synthétique, mais le sujet m’intéresse depuis toujours, donc je ne rentre pas dans les détails – demande-moi si tu veux que je développe).



18. encore_une_léa
Mardi 14 juillet 2009 - 18:10

@ Damien : Entre le premier message et celui-ci on ne passe pas d’une chose à l’autre, jalousie ou polymachin-truc en un clin d’oeil. Dans les premiers récits évoquant cette histoire, je ne pouvais pas spoiler trop en annonçant la suite…

Ces notions sont les plus éloignées l’une de l’autre ?!? Paradoxalement pas du tout… Je ne dis pas que cela est logique mais ça n’en est pas moins vrai : les sentiments sont tout sauf opposables les uns les autres, on aime bien quelqu’un mais dans le même temps on veut le claquer, on souhaite le meilleur à l’autre mais on n’espère surtout pas qu’il rencontre le bonheur personnifié alors que c’est en contradiction avec nos aspirations…
Je veux dire que même si c’est contradictoire, ces deux choses peuvent aisément cohabiter. Pour preuve : « au début » de ce remaniement de notre relation (lorsque ça été décidé explicitement), j’étais jalouse comme un poux de l’idée en elle-même et non pas des filles puisqu’il n’y en avait même pas ! Paradoxalement, j’avais des accès de jalousie alors que c’est moi qui me permettais de mettre en application dans les faits notre clause de non-exclusivité. C’est insensé mais c’est comme ça ! Pour poursuivre dans le paradoxe, ces relents de jalousie mal placée ne décroissaient pas à mesure que je mettais ladite clause en application et avec avec vigueur pourtant ! Au contraire !
Anadema, lui éprouve de la jalousie et pas moins que la moyenne des gens, mais il prend la chose avec diplomatie (plus que moi !!) alors qu’il est totalement convaincue de l’insanité d’une relation à deux à vie. Tu pourrais considérer la chose comme antinomique mais pourtant c’est finalement assez logique…

Donc à mon sens, contrairement à ce que tu dis, ces deux choses ne sont opposées l’une de l’autre, sauf en apparence. Dans les faits, les couples qui partent sur ce type de base (là, je en parle plus du cas présent hein) ne sont pas par nature moins jaloux que les autres. Ils le restent, toutes proportions gardées, mais ils intègrent simplement ce paramètre en ne considérant pas l’infidélité comme un signe de déni et de négation de l’autre comme la plupart des gens. A priori, j’avais tendance à penser qu’aller voir ailleurs pour l’autre concrétisait mon manque d’intérêt : si envie il pouvait y avoir de ne pas se contenter de moi, c’est forcément que je devais manquer de quelque chose.. Sauf, qu’avec l’autre, on ne trouve pas des trucs qui feraient défaut chez « l’officiel » sinon les choses seraient très simples ! C’est très con mais piger ça est peut être ce qui m’a posé le plus de difficultés… Mais c’est probablement à lier à l’estime que je peux avoir de moi.

Je suis devenue jalouse des nanas qu’il peut être susceptible de rencontrer (enfin quoique, là aussi ça peut se discuter : bizarrement ça dépend pas mal de la fille, ce que je pourrais développer des heures…! Mais je vais éviter les parenthèses de 10 mètres de long) mais il n’en demeure pas moins que j’ai intégré le fait qu’elles puissent avoir droit de cité en quelque sorte.
Pour ne pas dénaturer les choses, je précise malgré tout une chose : il ne faut surtout pas penser que je sous-entends là que c’est trop simple et que je gère et ai géré les choses les doigts dans le nez hein ! Formaliser les choses ici donne l’impression que tout ça est évident et que je me prends pour la sagesse incarnée qui croit avoir tout pigé et avec facilité… Ce qui est faux.

Pour te répondre, le passage de l’une à l’autre de ces « notions » n’a pas été aisé non. Pas du tout même !!
En tout cas, tu peux aisément développer ce que tu veux dire, je suis preneuse de plus amples approfondissements !



19. Damien
Mardi 14 juillet 2009 - 21:01

Ok Léa, c’est beaucoup plus clair maintenant.
En lisant ton histoire d’une traite sans ces précisions, tu donnais vraiment l’impression de passer d’un modèle de relation à un autre, avec facilité.
Hors, je pense qu’évoluer d’un couple ou la fidélité est implicite, à un autre où elle ne l’est explicitement pas, est sans doute le cheminement le plus difficile à réaliser, même s’il est le plus logique pour des gens qui par défaut sont influencés par le modèle dominant mais qui se posent (fatalement) des questions, et sont capables d’y apporter des réponses pas forcément en adéquation avec ce dernier.
Concernant la jalousie, elle est vraiment l’opposé de l’amour. En dehors du fait qu’elle soit valorisée dans notre culture, elle est une manifestation d’un manque de confiance en soi et/ou en l’autre, et repose sur l’idée de possession, qui est bien sûr incompatible avec le fait de chérir la liberté et le bien-être de l’être aimé.
Et pour finir, aucun être au monde ne peut combler toutes les attentes d’un autre, chacun est trop vaste pour cela.
A nouveau je résume grossièrement, n’hésite pas à me faire préciser certains points si nécessaire.
Sinon il existe de la documentation plutôt fouillée sur le sujet. Je te conseille en particulier « la déliaison amoureuse » de Serge Chaumier, si tu ne l’as déjà lu.



20. kilink_91
Mercredi 15 juillet 2009 - 07:34

un petit commentaire inutile/qui enfonce des portes ouvertes

@léa: « A priori, j’avais tendance à penser qu’aller voir ailleurs pour l’autre concrétisait mon manque d’intérêt : si envie il pouvait y avoir de ne pas se contenter de moi, c’est forcément que je devais manquer de quelque chose.. Sauf, qu’avec l’autre, on ne trouve pas des trucs qui feraient défaut chez “l’officiel” sinon les choses seraient très simples ! C’est très con mais piger ça est peut être ce qui m’a posé le plus de difficultés… Mais c’est probablement à lier à l’estime que je peux avoir de moi. »

Je complèterais en disant qu’on ne peut pas ne pas « manquer de quelque chose », les plus présomptueux et aveuglément narcissique ont le plus de mal à s’en rendre compte (et en général ne s’en rende jamais compte) mais c’est un fait.

@damien : « (la jalousie) est une manifestation d’un manque de confiance en soi et/ou en l’autre, et repose sur l’idée de possession, qui est bien sûr incompatible avec le fait de chérir la liberté et le bien-être de l’être aimé. »
je nuancerais donc (avec ce que je dis à léa/tous) en disant qu’elle est la manifestion du trop plein d’égo.

Sinon attention à ne pas confondre jalousie et possessivité!



21. Gaëlle
Mercredi 15 juillet 2009 - 14:31

Bonjour Lea,
Non, c’est juste que j’ai une très bonne mémoire concernant des détails « à la con »! lol
Par exemple, je peux oublier le prénom de quelqu’un, amis me rappeler des années après de son signe astrologique! lol

Bon, je tente quand même ma chance: 42 pour la pointure? ;-)



22. encore_une_léa
Mercredi 15 juillet 2009 - 14:59

Je suis assez d’accord avec kilink_91… Posséssivité apporte la nuance entre ce que tu décris Damien comme jalousie et une autre idée située à mon sens à un stade au-dessus de la « simple » jalousie. La jalousie au sens propre du terme n’est pas une alteration de l’amour ou de l’attachement mais un des effets secondaires, pas des plus utiles certes, mais pas nécessairement nuisible lorsque réduite à son plus « simple appareil ». C’est assez difficile à réprimer. Ca m’apparait d’ailleurs comme une sorte de luxe que l’on s’accorde parce que c’est plus simple que d’y resister.
Un aspect important de ce que tu dis m’apparait résider dans les liens entre jalousie et confiance en soi… Je l’indiquais précédemment et suis donc amplement d’accord : elle constitue la plupart du temps la manifestation d’un manque de confiance en soi. C’est bien souvent cette estime de soi lacunaire qui fait naitre le doute sur l’intérêt que pourrait nous porter l’autre.
Dans bien des cas – sinon tous les cas – le problème est davantage à entrevoir uniquement en résonance avec soi-même : l’Autre étant indépendant de la question en quelque sorte puisque jalousie il y a dans l’absolu. Et c’est là que je rejoins tout à fait Kilink_91 : la jalousie est un problème de nombrilisme (ce que je dis n’est pas péjoratif).

Je suis tout à fait au clair (dans la limite de mon entendement uniquement !) avec les explications qui peuvent guider la jalousie que je peux ressentir : j’ai le sentiment de ne pouvoir lutter contre qui que ce soit sur le plan de la séduction ou de l’attraction à susciter chez autrui. Dans une optique comparative, j’ai donc la conviction de perdre la bataille a priori (champ lexical guerrier mesuré et revendiqué…!) ce qui explique notamment que ma jalousie soit différentielle en fonction des personnes considérées, des nanas en course (très grossièrement). Je crains de souffrir de dépréciation aux yeux de l’Autre si comparaison il y avait avec qui que ce soit…
Je ne suis pas foncièrement jalouse par nature, je ne l’étais même pas vraiment pendant longtemps. Mais les choses évoluent en même temps que l’estime de soi donc oscillations parfois…

Ce que tu dis Damien sur l’idée d’impossibilité de combler l’autre me semble intéressante également : finalement, comme l’indique Kilink_91, rien n’est complet, on manque toujours de quelque chose très grossièrement. La terminologie suffit à l’illustrer : Vouloir « combler » est complètement vain, on ne peut pas colmater toutes les brèches d’envie ou autre qui seraient susceptibles de s’ouvrir de manière la plus naturelle qui soit.
Imaginer que les choses peuvent être complètes me semble relever d’une illusion manifeste ou renvoyer à des limites de perception et de raison. On est fait pour chercher davantage et forcément se poser des questions. Si on stagne et que l’on considère avoir « assez », je ne suis pas certaine que ça puisse tirer vers le haut. Je ne suis pas en train de faire l’apologie d’une eternelle insatisfaction pour autant…
D’autre part, cette négation de l’incomplétude d’une relation provient également d’un raisonnement et d’un arbitrage éclairé en termes de finalité : on poursuit un but ultime, un dessein « sacré » alors que le fond (contrairement aux apparences mes propos ne sont pas vraiment normatifs) réside plutôt dans ce qu’il y a entre, dans le processus et le cheminement. La simple expression « quête de l’amour » renvoie à ça : véritablement comme s’il y avait une finalité à tout ça, le bonheur amoureux ultime…
Je ne suis pas convaincue d’être limpide donc à ton tour n’hésite pas si ça te semble pas net…

En tout cas, je suis assez d’accord avec la manière dont tu décris le cheminement d’un modèle de relation vers un autre…
Je suis allée me renseigner sur ton Serge Chaumier : ça m’a l’air intéressant. Je viens de le trouver en bibliothèque et y jetterai un oeil à l’occasion.



23. Damien
Jeudi 16 juillet 2009 - 00:45

« attention à ne pas confondre jalousie et possessivité »

Si on se borne au strict cadre amoureux, la jalousie est le « désir de possession exclusive de l’autre ».
En quoi penses-tu qu’il ne faille pas les confondre ?

« La jalousie au sens propre du terme n’est pas une alteration de l’amour ou de l’attachement mais un des effets secondaires »

C’est une manière de penser très conforme à notre culture, mais il en est tout autrement ailleurs.
Par exemple, dans d’autres le fait d’avoir des relations multiples est toléré, dans d’autres encore, insulaires en particulier, elle est encouragée (pour renouveler le patrimoine génétique). De fait, la jalousie est considérée comme un perturbateur social, et c’est une honte et un défaut que d’en faire preuve. Bref, l’exact contraire d’ici.
Et en effet, elle est rarissime dans ces cultures, c’est presque un élément incongru et nouveau, quand il apparait.
De fait, elle est un acquis social, et non innée et n’a, je continue de le penser, rien à voir avec l’amour, dont elle est le contraire à mon sens.

« Je ne suis pas convaincue d’être limpide donc à ton tour n’hésite pas si ça te semble pas net… »

Je n’ai pas complètement saisi, en effet. Veux-tu dire que le chemin importe plus que la destination ?
Je vois plusieurs sujets mélangés dans ce paragraphe, dont l’un – quand on mentionne l’incapacité absolue d’une personne à combler tous les besoins d’une autre – au moins est relatif à l’action et à l’importance du tiers dans un couple. Le tiers représentant tout ce qui lui est étranger, mais nécessaire pour qu’il se renouvelle, que ce soit un simple fantasme (rêves, films pornos, voyeurisme fortuit ou pas), une relation supplémentaire à part entière (un amant, ou, plus impliqué encore, le polyamour), ou limitée (généralement au sexe, comme dans le cadre de l’échangisme ou de la prostitution), etc, les variantes sont nombreuses.

Je ne développe pas, le cadre du blog n’est pas hyper confortable pour cela (j’ai perdu mon texte 2 fois), et je ne ferais que redire en moins bien ce qu’on peut trouver dans le bouquin de Chaumier (entre autre; j’ai pu lire d’autres sources, mais celle-là est la seule scientifique – c’est un bouquin de vulgarisation – sur le sujet en français, à ma connaissance).
Son étude transversale du problème est vraiment intéressante, il balaye les époques et les civilisations de manière assez large, ce qui nous fait énormément relativiser ce qui n’est jamais que la norme occidentale actuelle, qui, contrairement à ce qu’affirment les tenants de « LA » vérité (qui sont multiples, et parfois opposés entre eux), évolue en permanence… preuve en est cette discussion – qui déborde largement de son cadre d’origine, Anadema va finir par nous dire d’aller flooder ailleurs :^)



24. encore_une_léa
Jeudi 16 juillet 2009 - 12:18

Jamais Anadema ne nous dira ça ! J’y parierais mes cheveux et un de mes coudes sans hésiter ! Je ne vois pas où il serait possible de délocaliser nos discussions et Anadema ne pourrait décemment pas mettre à la rue des gens sans logement…

Lorsque je disais que la jalousie était un effet secondaire du sentiment amoureux, ça ne m’apparaissait pas incompatible avec l’idée que tu développes d’après laquelle elle serait un acquis et d’après laquelle ce que l’on considère comme une sorte de « besoin » naturel – comme pourrait l’être la faim ou la fatigue – ne l’est finalement pas du tout… J’ai très bien compris et ne le nie pas : ce serait faire fi de tout un pan de savoirs que les sciences sociales ont abordé. Rester sur une tel éclairage de la notion de jalousie me semble être une solution de facilité, destinée à justifier quelque chose que l’on du mal à réprimer.
Bien entendu que c’est une notion culturelle et relative à notre éducation et tout un tas de pesanteurs sociales comme absolument tout finalement. Je ne nie pas l’intérêt d’une analyse culturaliste même si je pense qu’elle ne peut suffire à cerner les choses, ici y compris. Tout n’est pas exclusivement Culture (là j’ai bien conscience qu’évoquer les choses de manière aussi concise est presque un affront à la thématique tant elle est vaste).

Autre chose : le pendant inverse (et tout aussi douteux..) de l’éthnocentrisme réside dans le fait d’utiliser des référents « d’ailleurs » comme étant la bonne conduite ou la lecture louable des choses… Je ne dis pas que c’est ce que tu sous-entends mais j’ai eu le sentiment en te lisant d’une condamnation plus ou plus explicite de l’idée de jalousie au motif notamment que dans d’autres cultures celle-ci serait en quelque sorte condamnée. Je précise bien les choses (c’est vrai que le support commentaire d’un blog n’est pas le plus propice aux échanges… Je compatis pour feu ton commentaire) : je ne suis pas en train de défendre la notion jalousie en imaginant que de ton côté tu la désapprouverais, le propos ne se situe pas du tout là et j’espère que tu le comprends. Je dis simplement qu’expliquer que la jalousie est pernicieuse au motif qu’ailleurs elle n’est pas valorisée participe – partiellement au moins – à la même démarche que celle de ceux que tu désignes dans ton commentaire, à savoir la fameuse culture dominante que nous connaissons et qui arbore la jalousie comme une preuve d’amour à stimuler. Par contre, je suis d’accord avec ce que tu expliques sur la non-universalité de ce sentiment qui tendrait à l’excuser et à le justifier dans le propos de ceux qui expliqueraient que « c’est un ressenti naturel [sous-entendu inné…] ! ». Je suis d’accord parce que cela permet de situer les choses : la jalousie n’est pas un vecteur de cohésion du couple et de bonne santé du couple comme je l’entends parfois avec effroi…

Je le répète, je n’ai pensé à aucun moment que la jalousie serait un sentiment naturel et inné : ce serait renier un certain nombre de choses que je ne connais pourtant amplement. Je comprends malgré tout pourquoi c’est l’impression que je peux avoir donné : la formulation « effets secondaires » laisserait effectivement penser que c’est impossible à réprimer comme des symptômes en quelque sorte, ce qui est faux.

Oui, je voulais dire que le chemin importait plus que la destination, tout à fait. Je voulais dire par là que l’acception dominante de la notion de couple est souvent appréhendée en terme de finalité comme si le but du jeu en quelque sorte était de se caser ou de trouver la Graal. J’indiquais simplement que résumer en ces termes me semble ou dangereux ou naïf parce que ça conduit à finalement occulter ce qui importe principalement. C’est très trivial finalement ce que je raconte là mais j’ai l’impression d’un net décalage avec ce que j’ai l’habitude d’entendre à ce sujet. Aller me dire qu’il faut ci ou ça (à savoir aspirer à une vie à deux sereine et paisible plutôt que de fricoter avec le loup Anadema) me semble participer de la même logique : condamner cette relation au motif qu’elle ne serait pas viable (puisque une partie de la question était bien là).

Sur l’importance du tiers dans le couple, je comprends et abonde dans le même sens que ce que tu indiques.

Je ne suis pas encore allée voir le Chaumier au-delà de la base de données de la bibliothèque donc ne suis pas en mesure de vérifier ce que je vais te demander : il n’y pas d’autres écrits sur la thématique en français même dans la bibliographie qu’il utilise tout simplement ?
En même temps, ne l’ayant pas encore lu, je peux me contenter de ça pour le moment.



25. Lord Nelson
Vendredi 17 juillet 2009 - 22:53

« Pour preuve : “au début” de ce remaniement de notre relation (lorsque ça été décidé explicitement), j’étais jalouse comme un poux de l’idée en elle-même et non pas des filles puisqu’il n’y en avait même pas ! Paradoxalement, j’avais des accès de jalousie alors que c’est moi qui me permettais de mettre en application dans les faits notre clause de non-exclusivité.  »

Je ne vois pas vraiment de paradoxe si je gratte un peu sous la superficie.
Lorsque l’autre accepte mon libertinage au lieu d’être jaloux, je peux le soupconner de n’avoir pas autant de désir envers moi que ce que je voudrais. Je me retrouve donc avec le même ressenti que s’il avait des aventures, malgré qu’il n’en ait pas.

Concernant les civilisations dites sans jalousie, est-ce qu’elles ne sont pas matriarcales? Est-ce que les enfants n’y quittent jamais complètement leur mère même lorsqu’ils deviennent eux-même parents, ou bien, est-ce que lorsque chacun arrive à l’age adulte c’est le conjoint qui devient la personne la plus importante de son univers affectif?

Autrement dit, j’insinue que la jalousie est innée, et que la culture peut aller contre, et qu’elle le peut d’autant plus facilement que la relation est moins primordiale.



26. Anonyme
Samedi 18 juillet 2009 - 19:09

Bonjour,

De passage sur le site, j’ai lu un peu par ci par là. Anadema a le mérite d’une certaine franchise (bien que le côté exhib et mise en graphique de la démarche me gène pas mal :).
J’ai lu notamment l’histoire de Léa. Comme beaucoup, Anadema ne recherche pas LA fille formidable, mais comme il le dit, UNE fille formidable (plusieurs en fait, mais à la suite les unes des autres). C’est pour ça sans doute qu’il donne l’impression de ne jamais être satisfait. Quand on est amoureux profondément ça ne dure pas obligatoirement toujours et ce n’est pas forcément confortable non plus. Je pense qu’Anadema a, comme beaucoup, peur de perdre le contrôle et de ne plus se sentir libre dans une relation (tout en souhaitant en même temps vivre quelque chose de fort). Trouver une personne qui nous stimule sans nous enfermer, qui peut s’adapter à ce que l’on est sans en être blessée et inversement, c’est assez compliqué tout ça. A défaut ou en attendant (y a t-il quelque chose à attendre ?), je trouve qu’il adopte une bonne philosophie: vivre ce qu’il y a à vivre le temps que ça dure, passer de bons moments de partage (car on sent un réel besoin de partage et une vraie présence à l’autre dans l’instant et le temps de la relation, c’est ce qui le rend touchant). Mais il finit toujours par avoir envie d’aller voir ailleurs (tout en conservant ce qui peut l’être de ses relations, ce qui est parfois possible quand l’autre n’est pas blessé). C’est l’éternel problème.
Je pense pour ma part qu’il y a des relations essentielles qui trouvent leurs racines dans une vraie compréhension de l’autre, sans faux-semblants, et qui durent (parfois toute une vie) avec des ajustements en fonction de l’évolution perso de chacun. Si c’est le cas pour Léa et Anadema, je leur souhaite de savoir le préserver comme quelque chose de précieux. Seul le temps permet de savoir la réalité des choses.
Finalement, Anadema ne nous raconte pas sa « quête » dont le but serait THE rencontre ultime avec THE fille de ses rêves, mais ses expériences et ses coups, la vie quoi. Il n’y a pas de fin,les choses sont en mouvement. Je crois que présenté de cette manière, la démarche serait peut-être mieux comprise et susciterait moins d’agressivité.



27. encore_une_léa
Lundi 03 août 2009 - 00:03

@ Lord Nelson : Il ne me semble pas que ces sociétés dans lesquelles la jalousie ne serait pas de mise soient des sociétés matriarcales. J’ai trouvé un certain d’exemples dans le livre recommandé plus haut par Damien.
Contrairement à toi, je ne ferais pas de lien entre la variable « importance de la relation » comme tu dis et « degré de jalousie » ou « propension à la jalousie ». La jalousie – dans sa variante amoureuse j’entends bien – serait plutôt une donnée culturelle que l’on intériorise davantage qu’un trait inné que la culture amadouerait ou au contraire encouragerait.
Effectivement, l’explication que tu donnes du « paradoxe » dont je parlais semble appropriée – même si elle ne suffit pas – c’est même finalement assez logique… Mais si je mettais l’accent dessus en quelque sorte, c’est qu’en situation cela semblait être un peu du foutage de gueule de me permettre de criser de jalousie alors qu’en l’occurrence j’allais voir ailleurs. Ca me semblait pourtant on ne peut plus légitime ! Mais je dis simplement qu’en situation ça pouvait avoir tendance à frapper Anadema. Lui se gardait bien d’en faire des scènes même s’il était jaloux également d’après ses dires.
Ma jalousie était prévisionnelle, par anticipation puisque ne reposant sur rien de tangible.



28. Petite_cerise
Dimanche 28 février 2010 - 01:37

Jalousie variable culturelle…je n’y crois pas

la jalousie est un sentiment universel, que tout les etres humains eprouvent un jour ou l’autre ,et ce peu importe la culture dans laquelle ils evoluent.

La jalousie est une emotion sur laquelle on n’as pas de controle, au meme titre que la joie, la tristesse etc. La jalousie pour moi est un mélange de colere et de peur…

Lea tu fais une juste description de cette emotion. Peur de ne pas etre a la hauteur, peur de na pas etre ASSEZ bon/bien comparé a Celle-ci ou celui la, peur de perdre l’affection de l’etre aimé au detriment de quelqu’un de  »mieux » que nous…Aussi, Colere envers celle-ci ou le celui-la qu’on croit/anticipe etre meilleur que nous.

Je ne crois pas qu’il faut la refouler, selon moi c’est impossible, peu importe la volonté que on y mets…

Quand je ressents un sentiment de jalousie, je m’arrete, et je sais alors qu’il y a un truc qui cloche.C’est un ‘signe’ qu’il y a un probleme, qui nous fais souffrir (ressentir de la jalousie est souffrant)… Donc il faut s’arreter, accepter ce sentiment et ensuite le plus dur c’est de comprendre le pourquoi du comment…

La jalousie n’est pas un trait de personnalité, mais c’est contextuel. Avec certaines personnes je suis carrement grugé par la jalousie, avec d’autres peu et certains pas du tout. L’iddée c’eat d’apprendre a se connaitre suffisament, et savoir quel types de relation/contexte ne nous mets pas dans cette position de souffrance…

Je me connais suffisament pour savoir quels types de relations me renderont jalouse…et une relation libertine, c’est non pour moi.Pas par education ou morale, mais parce que j’ai des doutes sur le potentiel de bonheur que ce type de relation peut m’apporter.

De la a dire qu’on peut dompter/maitriser la jalousie…Je n’y crois pas.

Si on ne regle pas le probleme a la source, c’est alors simplement du refoulement (on culpabilise et on a  »honte » de ressentir de la jalousie).




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