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Anadema's Story

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Blog sur mes rencontres amoureuses sur Internet (et ailleurs)

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Jeudi 02 juillet 2009

Léa’s Story (4) – Alléluia ! Contact établi…

Les quatre mails que Léa m’a envoyés sur Meetic sont restés sans réponse. L’enthousiasme spontané qui avait guidé sa démarche se transforme petit à petit en une certaine amertume, à mesure qu’elle sent s’éloigner toute chance d’initier des liens avec moi. Avant-dernière partie du récit de notre rencontre du point de vue de Léa.

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Alléluia ! Contact établi…   

Cela permet donc de situer les choses lorsque je constate un soir, assez tard je crois, que j’ai ENFIN reçu les accusés de réception de la part de Meetic ! La chance faisant que je suis devant mon ordinateur, je me connecte et le vois en ligne ! Il redevient une vraie personne ! Il existe ! Je n’ai absolument rien à perdre et rien ne sert de feindre le détachement (qui serait d’une crédibilité plus que relative vu ce que j’ai pu faire pour le trouver…) alors je l’interpelle sur le tchat mais n’obtiens aucune réponse. Mais je m’en fiche ! Il existe et il m’a lue ! Je suis incapable de dire si j’ai reçu son mail de réponse sous forme de poème avant ou après avoir essayé de lui parler – je suis sûre que c’était le soir même en tout cas. Tout ce que je peux dire est que je serais allée lui parler avec ou sans ce mail. Mail dans lequel il me donne son adresse MSN, ce qui suggère un contact à venir ! Ca m’angoisse un tout petit peu mais pas longtemps finalement puisque le fait d’avoir envoyé tous ces mails sans que cela ne le rebute me donne en quelque sorte une espèce d’assurance me laissant penser que je ne vais pas avoir à « travailler » l’échange à venir. Le mail qu’il m’a envoyé m’a fait plaisir en ce qu’il me montrait que je n’étais pas si ridicule que ça après tout ! Ca dédramatisait un peu mes assauts finalement (oui, toujours Zelda…). Au-delà du contact à venir, le mail m’a vraiment soulagée : il était réceptif ! Il me semble qu’à la première lecture j’étais tellement pressée et enjouée que je ne suis pas parvenue à me stabiliser pour le lire de manière linéaire : je ne pouvais pas m’empêcher de le lire vite, vite ! En faisant des va et vient de bas en haut et de haut en bas. Il me semble malgré tout, par empressement, avoir au début cru que le ton était moqueur et qu’il se foutait de moi littéralement ! Mais, ça a dû durer un quart de seconde probablement, soit pas assez longtemps pour avoir pensé « Quelle enflure ! ».

C’est finalement au bout de deux semaines (environ) que je le vois connecté sur MSN et que je vais lui parler, c’était le 31 décembre.

Ce que l’on a pu se raconter a été publié ici (pffff) donc je n’ai pas spécialement besoin d’indiquer ce que l’on s’est dit. J’avais une webcam que j’ai allumée, j’avais le sentiment de ne pas me mouiller à outrance en lui montrant à qui il avait à faire. De toute façon je n’avais pas de photos donc pas d’autres solutions. Les photos me semblent avoir le désavantage d’immortaliser à outrance et ainsi permettre à l’autre de nous détailler sous tous les angles, y compris les choses peu reluisantes. Donc en somme, même si j’avais eu des photos, je n’aurais pas été ravie de les envoyer, d’autant plus que je me rappelais d’une remarque sur son blog indiquant en substance « Quelle idée d’envoyer à un inconnu des photos en résolution XxX si les clichés ne sont pas totalement flatteurs ! ».
A en juger par le nombre de clichés que j’ai pu voir – ce que je dis là est valable bien au-delà des sites de rencontres – qui sont loin de mettre en valeur mais qui sont malgré tout arborées comme des modes de valorisation, cette manière de voir les choses n’est pas si répandue. Sans parler de pollution visuelle pour autant (mais presque…), je suis sidérée par certains clichés qui peuvent traîner sur le net (entre autres) et qui sont visiblement utilisés à des fins valorisantes par les intéressés. Ces derniers ne semblent donc pas réaliser la portée de la vitrine qu’il peuvent montrer d’eux.
Les images animées sont une sorte de diversion qui ne m’apparaissaient pas trop susceptibles de me compromettre étant donné que nous étions en quelque sorte déjà engagés dans un échange. Et ce, même si je pense que le simple fait de ne pas arborer un magnifique mono-sourcil noir, souffrir de strabisme ou détailler fièrement des tatouages de dauphins fan de Jean Roucas sur le bras aurait pu suffire pour ne pas m’éliminer d’office. L’interface webcam pouvait laisser supposer que j’étais potable donc je me suis probablement dit qu’il fallait en user ! D’autre part, je ne savais pas qu’il pouvait matériellement conserver des images de cet épisode. Naïve je suis et j’ai sous estimé son côté « fétichiste » qui a posteriori n’est pourtant pas pour me déplaire…
Je sais que je n’ai pas été très satisfaite de ce premier contact : je lui ai fourni tout un tas de raisons justifiant qu’il me zappe sans autre forme de procès. A propos de cette histoire d’admettre ou non que je connaissais le blog, il est certain que je voulais le lui dire mais je n’en avais aucune envie tout de suite, lors du premier contact que j’avais si laborieusement obtenu. Pour le reste, le fait de ne pas m’être insurgée contre le rôle de blaireau qu’il s’est donné, il me semble qu’Anadema a, en conclusion du post qui évoque cet échange, très bien expliqué la chose. Je ne pouvais pas, dans l’immédiat, mettre un terme à la conversation. Le tout me paraissait vraiment trop frais et je ne disposais pas de suffisamment de recul. Je ne m’attendais vraiment plus à lui parler, ou du moins pas là : il m’avait donné son adresse mail il y a « un certain temps » et un 31 décembre – juste avant d’aller réveillonner – n’était clairement pas le moment que j’anticipais pour lui parler…
Je sais que j’ai cru à un moment qu’il n’était effectivement pas le blogueur… pour ensuite changer d’avis… Je ne sais plus tellement. Après cette conversation, j’étais assez mitigée mais contente : pas satisfaite de ce que j’avais pu dire et rassurée d’avoir fini par lui parler pour constater qu’aucun choc ne s’était passé (en clair, je ne m’étais pas dit « Mais ce con est sans intérêt ! »). Il m’a envoyé dans la nuit un SMS de bonne année juste assez équilibré entre « Je suis un être membré » et « Je suis délicat ». A ce moment là, je crois que le degré d’attraction que je pouvais ressentir à son égard se situait à 97 sur une échelle de 0 à 100. Il est donc évident que je ne disposais plus du tout de clairvoyance ni d’aucun discernement. Est-ce à dire qu’il en a abusé en ne coupant pas le contact avec une jeune fille qui n’avait plus tout son esprit et donc plus aucune défense. Oui ! Si on veut ! Je suis d’ailleurs sûre que cette représentation des choses pourrait lui plaire… Sauf qu’il ne le savait pas (je ne suis pas certaine qu’il l’ait su jusqu’à me lire ici d’ailleurs)… Donc le chef d’accusation d’abus de confiance n’est pas fondé.

… et opérationnel !   

Nous nous sommes ensuite parlés pas longtemps après sur MSN sur une période assez étendue (je me demande même si ça n’était pas le lendemain d’ailleurs : je suis vraiment incapable de mieux situer que cela pour les questions de calendriers en tout cas…). Là encore, je n’ai pas dû briller de finesse, ce que j’ai pu vérifier en lisant le récent post qu’il a publié à ce sujet. Toujours est-il que le soir, assez tard, j’ai dû amener l’idée d’une rencontre à propos de laquelle, me semble t-il, il n’a pas été d’accord instantanément. Je crois surtout qu’il me faisait marcher, ce qui inaugure un de ses amusements favoris avec moi. A posteriori, je doute, en effet, qu’il n’ait pas voulu me rencontrer, mais en situation je peux être assez crédule… Je pense qu’il voulait à ce moment-là me rencontrer quoi qu’il en dise (ou ait dit) : une jeune poule de 21 ans dont l’attirance pour lui ne faisait aucun doute lui proposait implicitement – je ne pense pas lui avoir fait d’avances sexuelles – de détailler son anatomie sans qu’il puisse être au moins un peu réceptif ??? Ca me semble peu crédible (et totalement improbable maintenant que je connais le coco).
Je me suis demandé à plusieurs reprises comment il pouvait appréhender les choses et je n’aurais vraiment pas voulu être à sa place : ma position me semblait bien plus enviable ! Pour deux raisons.
D’une part, le contact avec une fille déjà acquise en quelque sorte, puisque j’ai dû amplement minauder (même par l’intermédiaire d’un clavier c’est faisable oui !), devait s’avérer beaucoup moins stimulant qu’à l’accoutumée dans la mesure où le fameux doute inquiétant mais stimulant accompagnant la séduction « usuelle » disparaissait.
D’autre part, je l’avais, c’est évident, fantasmé donc potentiellement magnifié. La réalité pouvait donc difficilement être à la hauteur de mes projections. Juste pour ne pas être confrontée à quelqu’un que je vais forcément décevoir, j’aurais évité la rencontre à sa place. J’en suis même venue à me dire à ce moment là que le fait pour lui d’accepter relevait d’une ingénuité presque sotte ou d’une assurance démesurée. Dans les deux cas, cela ne me semblait pas forcément être une bonne chose (effectivement, qu’il soit sot ou imbu de sa personne : on a vu mieux comme qualités) même si paradoxalement j’avais envie qu’il accepte (je ne crois pas avoir présenté cette histoire comme étant cohérente)…
Il me semble que nous avons dû convenir d’une date. « Youpi ! » : c’est en substance et de manière très réfléchie ce que je me suis dit. Et, au détour d’une boutade, s’est posée la possibilité de nous parler de vive voix dans l’instant ! J’ai dû lui dire que j’avais une voix de camionneur – ce qui est faux – ce qu’il a voulu vérifier en m’appelant. Pour éviter les déceptions, j’ai tendance – pas toujours volontairement – à me peindre de manière très dépréciative pour espérer susciter une bonne surprise ensuite (fiabilité de la méthode à discuter, j’en consens…).

Il m’a donc appelée. Cet épisode me semble justifier tout un aparté tant il a constitué pour moi un aspect important du processus de séduction qui, contrairement aux apparences, n’était pas achevé de mon côté puisqu’il pouvait me plaire encore plus qu’à ce stade (si si !). Il m’a appelée instantanément je crois, j’ai d’ailleurs été prise de court. Sa voix m’a semblée bien plus séduisante que tout le reste : plus que ses écrits, plus que les clichés que j’avais vus de lui… Mais vraiment ! Je me souvenais avoir lu sur son blog que sa voix avait déplu à je ne sais plus quelle fille (Oona me semble t-il, mais je n’y jouerais pas mes cheveux), ce qui n’a pas manqué pas de me surprendre parce que de mon côté il en allait VRAIMENT autrement ! Il a objectivement une voix très agréable – je ne suis pas la seule à le dire – et qui a un potentiel à susciter bouillonnement (le mien en tout cas : je ne dis pas que c’est universel). J’étais donc tout sauf clairvoyante. Encore aujourd’hui, je glousse bêtement au téléphone lorsque je l’entends.
Nous nous sommes reparlés avant la date de la rencontre me semble t-il et avons confirmé la date que nous nous étions fixée.

»

La suite : « Léa’s Story (5) – Et en vrai, est-ce comme en faux !?! »


Anadema - 16:29 - 3 commentaires




3 commentaires :


1. An' - son site
Jeudi 02 juillet 2009 - 18:35

Juste :)



2. Gaëlle
Vendredi 03 juillet 2009 - 09:54

Ce poste est nettement plus concret que les autres!
Maintenant on veut le récit de la fameuse rencontre ;-)



3. Olga - son site
Dimanche 05 juillet 2009 - 22:09

Tu as l’air sacrément amoureuse, dis- donc! Mille posts plus tard, vous allez nous révéler que vous êtes mariés depuis un an et que vous avez une petite Ana- Léa ;)?




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