Anadema's Story

 / SAISON 2

Blog sur les rencontres amoureuses sur Internet (et ailleurs)



Jeudi 25 mars 2004

Ma rencontre avec Oona (2)

Après 2 jours de dialogue ensemble, par Chat le premier puis par téléphone le deuxième, Oona et moi avons décidé de continuer sur cette lancée et de nous rencontrer « en vrai » le troisième ! Nous sommes convenus de nous retrouver tout de suite après ses cours à Châtelet – lieu décidément bien pratique – à 21h00. Je me sens à l’avance un tout petit peu plus tendu que d’habitude (par comparaison avec les 3 dernières demoiselles rencontrées), ce qui me confirme que j’ai été sensible à sa personnalité et à sa voix !

Peu avant 19h00, je reçois un SMS… Déjà familiarisé aux méthodes « lizéennes », je frémis à l’idée d’une annulation de dernière minute. Rien à voir : c’est une amie qui me donne de ses nouvelles… Ouf ! Faisant mine de ne pas remarquer que la confusion mentale semble contagieuse, je finis de me préparer et cours choper mon train.

LA RENCONTRE (Vendredi 12 Mars)

J’arrive à la station avec 5 petites minutes d’avance. En marchant, il me semble reconnaître Oona dans la galerie de métro conduisant à la place du Châtelet… mais avec 20 kilos de plus et ressemblant à une de ses photos que j’aime le moins. Ma légère appréhension de la rencontrer fait place à des palpitations paniquées qui me font l’effet d’une bonne douche froide : partie la timidité, je suis « calmé », c’est le mot ! Elle est avec une amie et ne semble pas prendre la même sortie que moi. Peut-être la raccompagne-t-elle ailleurs puisqu’elle est en avance ? Si c’est elle, je n’ai pas la moindre envie de passer toute une soirée en sa compagnie…

Je me poste sur la place du Châtelet et fait des allers et retours en l’attendant. Je tente de me rassurer en me disant que ce n’est sûrement pas elle ! Une autre jeune femme, cette fois plutôt charmante et qui pourrait être Oona, sort de la bouche de métro : nos regards se croisent… Rien… Je m’éloigne de quelques mètres, saisit mon téléphone portable et l’appelle. La jeune femme en question se met à chercher dans ses vêtements, elle sort un téléphone. Pas de doute, c’est Oona ! Tout en marchant vers elle, je lui annonce que je suis juste à sa droite, elle lève les yeux vers moi et me sourit. Mais comment faisaient les gens pour se rencontrer, il y a 10 ans quand il n’y avait ni téléphone portable ni internet ?

Nous nous faisons la bise, parlons un peu et commençons à marcher. Elle me propose un bar sympa dans le Marais. Comme tout vendredi soir, tout est archi bondé et comme elle semble encore plus décidée que moi à trouver un endroit un peu plus intime, notre balade se poursuit et nous amène jusqu’à la Place de la Bastille. Tout en continuant à discuter, nous remontons un peu vers le nord pour sortir de l’affluence.

Oona est une fille très vivante (à faire passer Lize pour une autiste) et très agréable. C’est une jeune femme intelligente et distinguée avec qui il semble difficile de s’ennuyer (à tous les niveaux).

Le petit restaurant dans lequel je voulais lui proposer de dîner est aussi bondé, elle en connaît un autre sympathique qui propose une cuisine traditionnelle. Nous nous y rendons et nous installons autour d’une petite table dans un coin tranquille. Ambiance familiale et conviviale, plats fraîchement préparés, patronne cordiale… l’idéal pour passer une superbe soirée ensemble. Tandis que je me régale de mon crottin de chèvre chaud sur figue fraîche et qu’elle me fait goûter à sa purée « maison », nos conversations voguent au gré de nos pensées.

Sujet souvent incontournable lors d’une première rencontre – aussi parce que c’est un premier et solide point commun – nous abordons le thème des rencontres sur internet. Sujet qui semble particulièrement intéresser nos voisins de table, couple à l’évidence en manque de sujets de conversation, ce qui tantôt nous amuse tantôt nous incommode. Je suis donc le premier garçon qu’Oona rencontre grâce à Internet. Pour s’amuser et pour assouvir sa curiosité de célibataire, elle s’était inscrite sur Yahoo! Rencontres puis sur Meetic et s’était étonnée de tomber sur 4 personnes de sa promotion ! Notre premier contact assez sec (voir Ma rencontre avec Oona (1)) avait réussi à lui gâcher toute sa soirée : abordée par des garçons qui ne l’intéressaient pas, j’étais le premier qu’elle avait contacté elle-même et le fait que je l’envoie – ce qu’elle a cru – sur les roses l’avait temporairement dégoutée des rencontres virtuelles. Elle avait même l’intention de me mettre sur sa liste noire, liste qui interdit aux indésirables de la recontacter. Heureusement elle n’a pas eu l’occasion de le faire avant que je la retrouve à nouveau sur le Chat. Qui eut cru finalement que nous nous rencontrerions un jour en chair et en os ?

Pendant notre discussion, nos mains se frôlent quelques fois. Plutôt ses mains qui viennent toucher les miennes que l’inverse… Je n’ai jamais été très « entreprenant » !

Nous parlons aussi de nos « autres contacts ». Elle devait rencontrer un garçon, une semaine plus tôt mais ça ne s’est pas fait. Elle me demande quand je vais rencontrer une prochaine fille… Je lui avoue que je dois en rencontrer une (la marocaine) dimanche dans l’après-midi…

Il doit être un peu plus de 1 heure du matin quand nous quittons notre table. Malgré ses protestations, je lui offre son dîner en l’invitant à m’en offrir un en retour « si » nous nous revoyons ! Nous rejoignons Châtelet à pied pour attraper un bus de nuit. Nous nous faisons la bise et nous quittons. J’ai légèrement hésité à l’embrasser… Peut-être aurais-je pu ou dû le faire ? L’endroit et le moment ne me semblaient pas appropriés.

Quel sentiment sur cette première rencontre ? Très bonne ! Oona est de toute évidence la personne la plus intéressante (avec Iséa) que j’aie pu rencontrer à ce jour grâce au net. Elle n’est pas mal dans sa peau (on l’est tous d’une certaine façon mais ce n’est pas son trait de caractère principal !) : elle n’est pas « en sursis » comme Eléa, pas asexuée comme Lula, pas seule comme Doria, pas déséquilibrée comme Lize… Rencontrer une jeune femme aussi vivante et décomplexée, c’est stimulant : ça me confirme d’une part qu’il y a des gens intéressants sur les sites de rencontres (au cas où j’aurais fini par en douter !) et d’autre part que je cible peut-être mieux les filles qui m’intéressent (ma fiche est donc optimisée !!!).

Une fois dans mon bus, je décide d’envoyer un petit SMS de « conclusion » de notre première rencontre à Oona :

Je reçois une bonne demi-heure plus tard sa réponse :

Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me reparle de ce rendez-vous. Je n’en avais parlé que succinctement mais ce n’est visiblement pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Je me mords les doigts de le lui avoir dit aussi naturellement car ça me met dans une position assez embarrassante, je trouve. Je me vois mal en train de la rappeler dimanche soir pour lui proposer un nouveau rendez-vous parce que « l’autre » est « moins bien » ou « ne veut pas » ! Comme, en plus, elle m’a ôté le désir de rencontrer l’autre demoiselle, je décide de le lui signifier :

UN LENDEMAIN DE RENCONTRE (Samedi 13 Mars)

Comme la nuit porte conseille, elle m’a confirmé mon sentiment qu’Oona, dans son dernier SMS, ne sachant pas trop sur quel pied danser, m’a jeté à la figure cet autre rendez-vous en forme de gros point d’interrogation. En le relisant, j’y ressens même une pointe d’amertume qui, je l’espère, a été apaisée par ma réponse.

A l’heure du déjeuner, j’ai le plaisir de recevoir un nouveau SMS d’Oona. Très court et sans équivoque :

Son message me provoque et me fait sourire. Puisqu’elle veut une réponse claire et nette, je la lui envoie dans une petite tournure amusante :

Pas plus de 5 minutes plus tard, à ma surprise, je reçois sa réaction :

(à suivre)

Anadema - 20:10 - 40 commentaires

Mercredi 17 mars 2004

Ma rencontre avec Oona (1)

Dans mes récentes rencontres faites sur Meetic grâce à ma nouvelle fiche, il y a celle avec la jeune guadeloupéenne de 26 ans dont j’avais déjà parlé dans le post précédent et que je devais rencontrer vendredi soir dernier. Cette jeune femme – que j’appellerai Oona – m’avait contacté peu de temps après la création de ma fiche. Petit retour sur nos premiers échanges :

UN PREMIER CONTACT PLUTOT RUDE

Je suis en train de discuter avec une ou deux demoiselles lorsque Oona apparaît dans ma fenêtre de chat avec la petite phrase qui tue comme je les déteste : « salut. t’es dispo? ». Court, impersonnel, bâclé… Quand on connaît la difficulté qu’ont les garçons à réussir à obtenir un dialogue en direct avec les filles les plus intéressantes (comprenez : les plus jolies) tant elles croulent littéralement sous les messages, les obligeant à redoubler d’ingéniosité… se faire aborder d’une façon aussi sèche est pour moi assez irritant. Dans ce genre de cas, je jette un coup d’oeil à la fiche de la demoiselle émettrice et je fais le mort en cas de kilos en trop ou de signes extérieurs de nigauderie. Dans le cas présent, la demoiselle n’avait pas de photo et un texte de présentation écrit à la va-vite, hyper sec, limite castrateur pour le doux garçon que je suis (hum… bon ok, j’en fais un peu trop, là ! :mrgreen:).

La conversation s’arrête là. Si elle n’a rien à rajouter, moi non plus !

C’est un peu plus tard que je découvre qu’elle m’avait envoyé un mail juste avant de chatter avec moi. Un mail un peu plus sympathique, cette fois, introduisant sa conversation avec moi, ce qui la rend évidemment beaucoup moins sèche qu’il n’y paraissait :

Je lui dis donc par chat que je n’avais pas lu son mail mais… trop tard : elle s’est déconnectée. Meetic, c’est comme ça : ça passe ou ça casse et il s’en faut de peu !

7 JOURS PLUS TARD

C’est une semaine après exactement, en rejetant un oeil dans mes messages, que je pense à regarder si cette demoiselle est en ligne… à tout hasard. Elle l’est ! Bien décidé à me repentir et à reconnaître qu’elle n’était pas aussi sèche que ce que je pensais, je l’aborde sur le chat. Ca se passe plutôt bien, elle semble comprendre et nous nous mettons à parler d’autres choses. Elle a l’air d’être intéressante et d’avoir du répondant : je lui propose de passer sur MSN (plus pratique et rapide), elle accepte.

Nous partons dans une vaste discussion assez sympathique sur tout et rien. Avec le temps, je me suis lassé des éternelles conversations biographiques et compagnie et je préfère plutôt « jouer » en provoquant et surprenant pour le plaisir. Le jeu de la réplique apporte beaucoup plus de renouvellement dans le plaisir d’échanger et est bien plus instructif que n’importe quelle discussion à base de goûts musicaux et autres considérations météorologiques.

Voici deux petits extraits de notre conversation sur MSN, l’un où je lui demande des photos, l’autre où je la taquine :

Après avoir doucement insisté, donc, j’obtiens les photos de la demoiselle : 2 jolies images où elle apparaît sur fond de cocotiers : très charmante (mais méfions-nous des photos !), elle y dégage quelque chose de frais et de sain (par opposition à ma rencontre précédente…).

Nous continuons à discuter jusqu’à 2 heures… Ce n’est que là qu’elle m’annonce qu’elle se lève très tôt le lendemain :

Je lui demande son numéro de téléphone, elle me le donne. Je lui promets un SMS pour l’aider à lutter contre le sommeil dans la journée !

Si j’ai aimé ses petites attentions câlines en fin de chat, je n’oublie pas non plus qu’elle n’a encore jamais rencontré quelqu’un sur internet et que, les premières fois, nous avons tous tendance à idéaliser les relations virtuelles en nous imaginant que le feeling qui passe sur le web sera identique à celui de la vie réelle. Malheureusement les mamours se transforment souvent en désenchantement au premier rendez-vous (voir La première rencontre !) d’où l’importance de ne les considérer que pour ce qu’ils sont : du fantasme aveugle.

PREMIER COUP DE FIL

Le lendemain soir et 2 SMS plus tard, nous nous retrouvons sur MSN pour poursuivre nos échanges. Ayant réussi à glaner des informations personnelles sur elle dans la journée (vive Google !), avec une petite mise en scène je lui joue les marabouts en lui précisant tour à tour tout un tas de petits détails personnels impossibles à deviner « tout seul » : le prénom de son père, où elle habite, etc. Du coup, elle se met à flipper légèrement en me demandant d’où je sors mon informateur, si je lui joue la comédie depuis le début parce que je la connais personnellement… Moment idéal pour lui proposer de l’appeler et de m’expliquer à l’oral : bien plus simple et rassurant.

Le premier coup de fil est toujours très instructif : on sent tout de suite si le courant peut passer ou pas, et pas forcément dans nos aptitudes réciproques à communiquer mais également et surtout par la couleur de la voix : y est-on sensible… ou PAS ?!

Je dois reconnaître pour ma part que j’ai été séduit par Oona au téléphone : une voix posée, intelligente, douce et sensuelle exactement comme j’aime. Pas un bémol !

Nous convenons ensemble d’un rendez-vous pour le lendemain : vendredi 12 au soir. Quoi qu’il advienne, c’est un rythme qui me convient et qui évite d’aussi longues attentes que de grandes déceptions. C’est une rapide évolution de nos rapports sur 3 jours : premier véritable chat mercredi, premier coup de fil jeudi, première rencontre vendredi…

Un rythme idéal pour vivre l’expérience de la rencontre.

(A suivre)

Anadema - 23:59 - 20 commentaires

Vendredi 12 mars 2004

Nouveaux horizons

Cela faisait belle lurette que je n’étais pas reparti en quête sur Meetic. Du coup, la motivation a repris un peu de fraîcheur et a fait place à la lassitude de la fin 2003 où, à force de devoir parler des mêmes choses et de poser toujours les mêmes questions (Que fais-tu dans la vie ? Pourquoi es-tu sur Meetic ? Qu’est-ce que tu y recherches ? Est-ce que tu avales ?), ça en était devenu pour moi énervant et rebutant.

Evidemment, ma façon de me comporter sur un site de rencontres a su prendre en compte mes précédentes expériences en la matière. A savoir :

– Inutile de perdre son temps si on sent que ça ne colle pas vraiment, déjà, dans les échanges par chats et emails.
– Inutile de perdre son temps si on sent que ça ne collera pas physiquement.
– Inutile d’essayer de construire une « relation » virtuelle : Le web est l’instigateur de la rencontre, point à la ligne. Si le courant passe, il faut passer le plus vite possible à la rencontre réelle : le reste est une quasi perte de temps ! Le piège est de s’investir comme un malade dans une relation virtuelle (je le sais plus que quiconque pour l’avoir fait !) parce qu’elle se construit essentiellement sur des fantasmes… et le cyber-feeling n’est malheureusement pas transmissible dans la réalité.
– Essayer de contacter plutôt que de se laisser contacter (les résultats sont plus difficiles à obtenir en raison du 1/3 de filles – 2/3 de garçons sur Meetic et à moins d’être immensément beau, riche et intelligent, la compétition est rude). Cela permet de ne pas avoir l’impression qu’il n’y a que des olibrius sur les sites de rencontres (je dis ça notamment aux femmes !).

A NOUVELLE FICHE, NOUVELLES RENCONTRES !

Je peux distinguer à peu près une bonne dizaine de nouveaux contacts (toutes m’ont contacté les premières sauf une que j’ai contactée, moi ), dont :

– Une demoiselle au QI de méduse à qui j’ai essayé de démontrer que ça venait d’elle si elle ne pouvait pas remplir sa fiche. Du coup, elle m’a filé son pass et je suis allé lui débloquer la situation…

– La jeune fille blonde dont je parlais dans le Post précédent mais avec qui ça ne collera pas, je le sens.

– Une demoiselle d’origine yougoslave plutôt marrante qui m’a montré sa jolie frimousse sur sa webcam. Cela m’a donné envie d’en avoir une, tellement j’ai trouvé ça convivial et magique (une webcam, pas une yougoslave !). Mais une des lignes de sa fiche cachait le fait qu’elle a déjà un petit ami et qu’elle n’est sur Meetic que pour « discuter » !

– Une autre demoiselle assez « spéciale » dont j’avais été voir la fiche par curiosité et qui, après être allée voir la mienne, m’a envoyé un message :

Elle n’est pas du tout mon style, elle aurait même tendance à me faire me sauver en courant. Je ne lui ai pas répondu. Pardon.

– Une autre demoiselle, très charmante elle, que j’ai contactée par email mais qui ne m’a pas répondu : c’est peut-être moi, cette fois, qui l’ai faite fuir en courant !

Au delà de ces échanges un peu inutiles, 3 sont un peu plus intéressants :

– Une demoiselle de 27 ans avec qui j’ai un peu discuté par mail et par Chat. Je doute que ça ira plus loin que le virtuel mais c’est une fille intéressante.

– Une jeune fille marocaine assez attachante de 20 ans qui fait ses études à Paris. Elle ne manque pas de charme et de finesse d’esprit. Je la sens peut-être un peu jeune. Nous avons chatté plusieurs fois ensemble et elle m’a téléphoné hier soir. Nous devrions nous rencontrer dimanche.

– Une fille métisse guadeloupéenne de 26 ans avec qui j’ai pour le moment beaucoup accroché, je dois le reconnaître. Ca a été assez rapide entre nous : premier Chat ensemble mercredi soir, première conversation téléphonique hier soir et première rencontre réelle… ce soir ! C’est assez difficile à expliquer mais il y a un véritable feeling qui passe entre nous et qui s’est confirmé par téléphone. En plus, elle a une voix délicieuse, ce qui ne gâche rien ! Comme je l’ai dit plus haut, tout ça ne veut absolument pas dire que ça se passera aussi bien entre quatre yeux… c’est toute la question de ce soir ! En tous les cas, nous avons pas mal de goûts communs (pas tous !!) et nous nous comprenons vraiment. Elle est intelligente, délicate et à priori très câline… tout pour me plaire ! Il ne faut présumer de rien, wait & see !

ET LIZE DANS TOUT CA ?

Pas de nouvelles ! J’avais essayé de lui téléphoner il y a une dizaine de jours maintenant sans qu’elle ne me réponde ni ne me rappelle… Je n’ai pas pour habitude de harceler les gens donc je ne la rappellerai pas. Le pire, c’est que ce serait tout à fait son style de réapparaître dans 1 mois, l’air de rien, toute étonnée que je l’ai oubliée !

Anadema - 16:37 - 13 commentaires

Jeudi 04 mars 2004

Une demoiselle et un café allongé(s), svp !

Me revoilà de retour dans mon bon vieux café virtuel – Meetic – avec une fiche toute neuve : d’une part pour avoir un compte tout propre et tout récent (l’ancien affichait Mai 2003 comme date de création…) – c’est agréable d’avoir l’impression de repartir à zéro – et d’autre part pour ne pas que Lize m’ouvre de grands yeux en me voyant repartir en quête de quelqu’un !

Dans les 24 heures qui avaient suivi la mise en ligne de mes photos, j’ai eu le plaisir de voir 2 filles « flasher » pour moi (c’est une option sur Meetic qui permet de faire un signe à l’autre). Mais… les deux ont 35 et 38 ans… Pas de photos ni de description… L’une habite même à 200 km de chez moi… J’ai vraiment du mal à décoder le geste ! Sont-elles censées espérer que je vais réagir ? Etrange !

Souvent aussi, il m’est arrivé de remarquer de jolies filles sur la page d’accueil de Meetic, censées avoir rejoint depuis peu le site. Et, une fois connecté, impossible pour moi de visionner leur page en rentrant directement leur pseudo. Je me suis évidemment demandé si elles existaient vraiment, s’il était possible qu’elles se soient déjà désinscrites avant que la page de garde du site n’ait eu « le temps » de se mettre à jour…

Et j’ai enfin trouvé la solution : elles sont tout simplement lesbiennes ! En tant qu’hétérosexuel, une fois connecté, je n’ai pas accès à leur fiche ! J’ai pu le vérifier parce que j’ai un lien qui me permet de voir n’importe quelle fiche existante de Meetic sans avoir à me connecter (pratique aussi pour connsulter la fiche d’un membre sans qu’il le sache !). Et effectivement, dans leur description, leur homosexualité transparaît ! Les frais physiques et financiers qu’engendrerait un changement de sexe m’ont fait renoncer à faire l’effort de leur plaire. Dommage parce que certaines sont vraiment craquantes !

J’ai fait, hier soir, la connaissance d’une fille de 21 ans, avec qui j’ai pas mal discuté. Je vais sûrement être amené à la revoir (virtuellement) la semaine prochaine à mon retour de mini séjour en famille !

Et Lize, dans tout ça ?

Lize, de son coté, me joue sa Miss Météo. Si je n’ai pas eu droit à son coup de fil promis par SMS, elle m’a envoyé ce mail météorologique :

Après 12 lignes qui me donnent l’impression très désagréable qu’elle n’a rien à me dire, elle s’essaie de la façon la plus évasive qui soit de rentrer dans le vif du sujet :
Que fabrique-t-elle précisément à Strasbourg ? Réponse : « les projets avancent ».
Et nous dans tout ça ? Réponse : « je pense à toi ».

Alors qu’elle était censée rentrer à la fin de la semaine, je reçois mercredi 25 un coup de fil d’elle à 19h30 où elle m’explique qu’elle est (déjà) rentrée et me demande si nous pouvons nous voir le soir même. Pas de chance pour elle, c’était impossible pour moi, j’étais chez des amis. Elle me propose le lendemain après-midi, ce qui n’était pas plus possible pour moi. Peut-être que si elle m’avait prévenu plus tôt, je me serais arrangé différemment… Là, c’était impossible.

Elle me dit qu’elle n’est libre à aucun autre moment… Ainsi soit-il.

Nous chattons un peu le soir même. Elle me révèle qu’elle va aller travailler à Strasbourg et qu’elle va déménager. Nous ne parlons pas de notre relation subjectivement merdique. Nous nous parlons un peu au téléphone, samedi soir. Elle n’a pas trop envie de sortir et ne veut pas m’inviter chez elle pour cause de bazar apocalyptique.

Depuis, pour la forme, je lui ai passé quelques coups de fil auxquels, fidèle à son habitude, elle n’a pas répondu. Ni rappelé, d’ailleurs. Cette fille doit avoir une case en moins…

Anadema - 17:57 - 49 commentaires