Une saison 2 ?
10 ans ont passé depuis mon dernier post. Un autre temps, une éternité. Fidèle à moi-même, j’ai continué d’appliquer mon précepte « seul plutôt que mal accompagné », vivant tout un tas de petites histoires sans jamais vouloir m’engager nulle part. Et pendant que je voyais autour de moi tout un tas de couples moins prudents que moi finir par se séparer les uns après les autres, je restais d’une certaine manière « libre ». Une liberté dont j’ai pu sentir toute la richesse lorsque le fameux « confinement » nous a été imposé. D’un coup, comme un lapin pris dans les phares d’une voiture, j’ai été plongé dans une solitude dont le poids m’a percuté : évanouies toutes ces petites relations sociales du quotidien. Évanouis tous ces moments avec ses proches, ses amis, ses relations intimes du moment. Comme si un coup de vent avait tout balayé pour me révéler le vide autour de moi. Transformé en Cendrillon après les douze coups de minuit, chacune de mes relations se changea soudainement en relation Whatsapp, me laissant seul enfermé chez moi avec un smartphone. On n’est pas marié, on n’a pas fait de famille, tout cela on le sait déjà, bien sûr. Mais quand le monde s’écroule, c’est la solitude qui vous saisit.
Je n’ai pas de regrets, si ce n’est de ne pas avoir trouvé l’occasion de rencontrer une fille avec qui j’aurais eu envie de parcourir un long chemin. Mais je n’ai pas de regrets vis à vis de mes relations passées, aucune n’aurait été vraiment épanouissante si elle s’était prolongée au delà de son terme. Et je n’ai jamais voulu être de ceux qui se résignent et se mettent en couple quand ça se contente de bien aller. Eh bien voilà, on récolte ce que l’on sème.
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