En kiosque chez votre marchand de journaux
Il fait chaud, c’est l’été… Vite, un peu de légèreté à emporter à la plage !
Il fait chaud, c’est l’été… Vite, un peu de légèreté à emporter à la plage !
Comme de nombreux blogueurs, j’ai mon propre profil Facebook de blogueur. Difficile de savoir exactement à quoi il est censé me servir si ce n’est pour m’amuser, multiplier ma présence sur le web et m’offrir l’opportunité d’achever de virtualiser ma vie humaine et sociale. Il ne me reste sans doute plus qu’à me lancer sur Twitter (je n’ai encore jamais tweeté mais j’ai déjà un abonné, youpi !) et je pourrai officiellement avoir toutes les bonnes raisons d’arrêter de sortir de chez moi le week-end. Les smartphones sont-ils censés venir nous délivrer de l’emprise du PC en nous permettant de remettre le nez dehors sans nous déconnecter ? Ou sont-ils là au contraire pour conquérir nos derniers instants de vie naturelle ?
Mais revenons-en au sujet du jour. Si moi – le garçon ordinaire qui se cache derrière votre blogueur ci-présent – je rencontre les mêmes difficultés que tout le monde à contacter des demoiselles sur des sites de rencontres à cause du déséquilibre hommes/femmes, le Grand Anadema, lui, en revanche, peut se payer le luxe d’observer sans rien avoir à faire des filles inconnues venir bavarder spontanément sur son mur Facebook de blogueur. Voici donc trois demoiselles venues s’y promener ces dernières semaines. Une du nord, une de Paris et une du sud que nous appellerons respectivement Fille_du_Nord, Fille_de_Paris et Fille_du_Sud… (je peux difficilement faire plus simple).
La longévité de ce blog est telle que je commence à pouvoir en feuilleter les pages comme un vieil album de photographies et en remonter les années jusqu’à une époque où je commence à ne plus me reconnaître. Je ne me reconnais plus toujours dans mon approche et dans ma conception des choses. Je ne me reconnais plus non plus parce que les années ont achevé d’effacer de ma mémoire la multitude de ces petits détails de la vie que j’y conte, et que je me prends parfois à (re)découvrir.
Les écrits ont comme les photographies la magie de rappeler à notre mémoire avec de surprenantes nuances tous ces petits moments de bonheur et de tristesse qui composent nos vies et c’est sans doute pour cela que je les aime tant. J’y ai toujours été très attaché jusqu’à en être presque fétichiste. Au point de garder une petite bouteille de lait, un bout de papier déchiré avec un mot doux, un ticket de cinéma, un paquet de cigarettes… Je ne garde pas tout mais l’envie est souvent là. Comme si ces objets s’imprégnaient de l’essence des moments que nous vivons et qu’ils allaient pouvoir en restituer pour moi la saveur à volonté.