Mis à part ceux qui, comme la plupart d’entre vous, viennent délibérément lire ce blog, on trouve une catégorie tout à fait à part d’internautes, des sortes de curieux, des touristes, des égarés… Difficile de trouver le mot qui les caractériserait le mieux. C’est le lot de tout blogueur : une partie non négligeable de ses visiteurs arrive sur son journal par « accident » après avoir tapé un ou plusieurs mots dans un moteur de recherche !
Quand on regarde avec curiosité quels sont ces mots que les internautes tapent pour arriver chez nous, on se dit souvent qu’un moteur de recherche est plus complexe à utiliser qu’il n’y paraît et que les surfeurs font parfois de bien étranges recherches…
J’ai donc fourré mon nez dans les mots clés tapés par les internautes qui sont arrivés ici via un moteur de recherche au cours des 12 derniers mois. Plus de 600 mots différents par mois à zieuter, de quoi stimuler mon penchant naturel pour le voyeurisme. Les 3 recherches qui amènent le plus de visiteurs sur mon blog chaque mois sont : « anadema », « tout » et « tout nu ». Ca ne s’invente pas ! Pour le reste, comme vous pouvez l’imaginer, la plupart du temps le thème des recherches se situe dans la région de l’entre-cuisses. Bien qu’il semble impossible de classer ces innombrables et errantes recherches, j’ai tout de même pu dégager de ce méli-mélo quelques grands thèmes qui caractérisent ces visiteurs impromptus :
> Les optimistes. Rien ne les arrête, ils sont persuadés que tout est possible en ce bas monde et que le génie Google exauce les moindres voeux.
– adresse mail de tous les fille de meetic
– comment avoir des krediz meetic sans payer
– je veux bander
– les pensée de jean claude vandame
– rencontre homme beau riche et intelligent
– annuaires des femme en manque de sexe
– photo de la plus belle fille du monde
– faire l’amour gratuits
– recherche une amoureuse qui doit me donner l’argent chaque jour
> Les cogiteurs. Ils cherchent à résoudre leurs problèmes sentimentaux ou philosophiques grâce au « miracle Internet ». Ils s’en remettent au maître Google pour qu’il leur apporte LA réponse.
– pourqoi doit t’on souvent dire la verite
– pourquoi les célibataires sont ils à la recherche de la personne idéale
– les hommes sont cons
– comment vivre une amitié avec son ex quand on est toujours amoureuse de lui
– est-il normal qu’un homme parle toujours de ses ex
– comment savoir apres la premiere rencontre si il est l’homme de ma vie
– comment ça se fait que mon ex me considère comme une soeur depuis notre séparation
> Les fantasmeurs. Ils sont en pleines rêveries érotiques et sont en quête du site merveilleux qui pourrait les aider à calmer leurs tensions passagères. Google est un vicelard aux provisions inépuisables.
– jeune fille de 16 ans qui se fait baiser a fond
– demoiselle sexe pipi bouche pleine
– touche pipi troisieme age
– maia mazaurette sexe
– histoire ma femme invite sa soeur pour baise a trois
– ma belle mere veut voire comment je baise
– histoires ma soeur fait des cochonneries avec mon sexe
– fessée entre copines
– histoires les toilettes du mcdo
– sentir les culottes sales
– cyprine timide douce
> Les glauques. Ils sont comme les fantasmeurs précédents à ceci près qu’ils commencent à virer du coté obscur de la force. Et c’est sans compter sur Dark Google l’omniscient qui leur fait du prosélytisme.
– ma fille et moi on s’aime alors on baise ensemble
– experience sexuelle femme avec chien
– la femme le sexe et le cheval
– histoires mes soeurs dans mon lit pour baise
– rencontre sexe avec enfant
– photo d’enfants tres sal
– je leche la chatte mouillee de ma mere
> Les hors-sujets. On se demande comment ils ont fait pour arriver là, ce qu’ils trouvent est à mille lieux de leur recherche. Il faut dire que le marchand Google est un filou qui vous refilerait n’importe quoi !
– rencontre réelle avec extraterrestre
– calendrier des vaccinations coqueluche
– qu’est ce qu’il y a à dire sur la gare de toulouse
– qu’est-ce que c’est la féte de la tarte
– foie gras à la cuillère
– virus du persil
– construire une paillotte
– video zidane vomit
– marché de la chaussure août 2004
– toute les experience sur les lombrics
– hypocampe gaulois
– poids des pots de nutella
– le figaro harceleur
> Les bizarroïdes. On n’y aurait sans doute jamais pensé mais eux le cherchent. A défaut de trouver une bonne réponse, le savant Google a le mérite de ne pas rester silencieux.
– photos de langoustines amoureuses
– mec gentil immature
– histoire biscuits aéroport
– crotte belette café
– allégorie vide
– freud rêve merde argent
– temoignage muscles mous
> Les adolescents. Ils ont un libre accès à Internet et ne s’en privent pas. Et Google est un grand frère qui sait beaucoup de choses. Souvenirs, souvenirs…
– des photo de femme nue pour les jeune de 13 ans
– comment bien réussir son premier rapport sexuel
– comment embrasser un garçon avec la langue
– de quoi parler avec ma petite amie
– se remettre d’un rateau
– appareil pour tricher pour les exam
– comment faire pour aller sur des sites de cul alors que j’ai un accord parental
> Les rois de la séduction. Pour eux, la séduction c’est avant tout pragmatique. Pour savoir comment plaire, il suffit de poser la question à papa Google. Et peu importe si on s’exprime comme un attardé, papa comprend tout.
– qui ce que il faut pour rendre une fille amoureuse vite
– des mots à dire pour séduire une fille de 18 ans et de coucher avec elle
– comment sait-on quand on peut baiser une fille
– comment ecrire une lettre a une amie pour que je la dit combien elle conte a mon coeur
– quoi dire a une fille au telephone juste pour causer
– comment plaire au garcon qu’on n’aime mai qu’il ne veut pas sortir avec moi
– idée de quoi parler quand on ne sais pas de quoi parler
– la premiere fois que je parle avec une fille face a face qu’elle me plait et je dois la parler de quoi
> Les conflictuels. Ceux-là ont un problème à régler avec leur petit copain / petite copine. Google le confident est toujours de bon conseil.
– excuses bidon pour ne pas aller dormir chez son mec
– bromure pour obsede sexuel
– mon ex petite amie me demande de lui rendre de l’argent qu’elle ma prété avec consentement sinon elle me traine devant le juge qu’es ce que je risque
– la violence masculine une question d’hormones
– comment savoir s il cache ma photo dans la fenetre de conversation sur msn
– comment savoir si votre meuf vous dit la vérité
– comment prendre la tete a une nana qui n est pas amoureuse de vous
> Les désespérés. Leur cas a tendance à inquiéter, on se dit qu’ils ont l’air mal barrés. Que Google ait leur âme !
– lettre à une fille que j’aime et puis elle est allée au couvent
– est ce que on peut faire l’amour pour la première fois à l’âge de 40 ans
– témoignage pratique poupée gonflable
> Les machos. Pour ceux-là, une femme doit rester une femme : quelque chose de meilleur qu’une branlette et avec des compétences pour la cuisine. Ca tombe bien, Google est un pur teupo pour les plans baise.
– annuaires des petasses
– rencontre avec petites pisseuses
– urgence pisseuses
– lever des belettes
– femme marocaine pour la baiser par par sms
> Les communautaristes. Ils considèrent appartenir à des groupes en tout genre, du coup ils savent cibler à fond dans leur quête sentimentale. Et puis… Google est l’ami de toutes les minorités !
– site de rencontre pour celibataire catholique
– site de rencontre juif
– sites gratuits des hommes de petites taille qui baises des filles
– rencontre pour gens moche
– recherche rencontre d’un jour pour personne de 60 ans
> Les scientifiques. Ils veulent épuiser leur sujet, devenir incollable. Rien de plus efficace que de consulter le professeur Google !
– voir dans la chatte de la femme
– tout savoir sur la sodomie
– embrasser avec la langue schéma photos
Voilà un bon florilège de mots clés qui ont permis à des surfeurs de se retrouver curieusement sur ce blog. Et comme on en apprend tous les jours, j’ai été très étonné de trouver une trace récurrente d’un fétichisme dont je n’avais pas entendu parler et qui me laisse un peu songeur :
> Les fétichistes des piqûres dans les fesses.
– piqures dans le cul
– fantasmes de piqures dans les fesses
– experience seringue fesses
– serie de piqures dans les fesses
Aïe !
Si je souhaite avoir une once d’espoir de rencontrer un jour la « fille formidable », j’ai intérêt à me remettre sérieusement en quête sur Meetic, à rénover ma fiche, à trouver de nouvelles photos, à écrire un nouveau texte d’annonce…
Il me semble acquis que ce n’est pas par les voies naturelles que je rencontrerai en grand nombre de nouvelles demoiselles célibataires à moins qu’il ne me vienne un goût prononcé pour l’abordage sauvage en bar ou sur trottoir ou que je ne me mette miraculeusement à kiffer les dancefloors des boîtes parisiennes. De toute façon, je n’ai jamais trouvé intéressantes les demoiselles qui aiment se faire mettre en boîte. Je préfère la répartie à la raie-party. Toutes ces filles qui rivalisent de déhanchements sous le regard transi de mecs affamés mimant l’indifférence me renvoient la pire image de l’humanité. Assommé par la musique hurlante, contraint de ne plus m’exprimer que par mimiques, je me sens rétrogradé à l’état d’homo-erectus. Gros nichons et gros muscles dansent devant moi à l’unisson dans un genre de symphonie pectorale qui me donne la nausée. Est-ce cela une façon « normale » de faire des rencontres, comme disent les gens ?
Il m’arrive donc ces temps-ci de flâner sur Meetic mais de la mauvaise manière : je laisse la page d’accueil en veille et me laisse éventuellement contacter. Mauvaise méthode parce que quand on ne choisit pas, on ne rencontre pas forcément qui on voudrait. 8 filles ont « flashé » pour moi depuis le 1er janvier 2005 dont une thaïlandaise et une chilienne. Ajoutez à cela une parisienne qui ne s’est même pas donné la peine de visiter ma page et vous aurez compris que je suis probablement irrésistible : des femmes sont prêtes à parcourir la planète entière juste pour être avec moi et la simple vue de mon pseudo suffit à d’autres à être en émoi. Comme c’est réjouissant…
Quelques demoiselles se sont aussi aventurées à m’aborder directement sur le chat, pendant que j’étais connecté. L’avantage de cette solution, c’est qu’on voit très vite quand ça colle ou quand ça ne colle pas :


Aujourd’hui, je ne m’embarasse plus des pincettes que je pouvais prendre pour chatter au tout début de mon arrivée sur Meetic. Les conversations du type « Que fais-tu dans la vie ? », « Tu aimes quel groupe / film / émission télé / série », « Tu as fait quelles rencontres sur Internet ? » m’ennuient profondément. D’autant plus quand elles ne mènent nulle part. Je préfère jouer la provocation, la surprise pour casser cette monotonie ambiante qui nous ferait parler des mêmes choses à tout le monde. Ca passe ou ça casse… mais cela permet de savoir tout de suite où on va.
Ah, vraiment… sur ma relation avec Lila, j’en aurai entendu de toutes les couleurs : « Une histoire de Q », « ce n’est que physique », « un plan cul », « être réduite à un plan horizontal », « une relation qui commence par du cul », « une copine de baise », « une liaison de cul »… cul, cul et re-cul-cul ! Cachée derrière ces remontrances morales, il se dégage une telle obsession pour ce qui se passe en dessous de la ceinture que je finirais par croire que les gens sont encore plus vicelards que moi !
Mais qu’est-ce qu’un plan cul au juste ? Soyons clairs : pour un garçon, c’est d’avoir trouvé auprès d’une fille consentante le moyen d’avoir des rapports sexuels sans payer. Mais alors, me direz-vous, quelle différence avec une amoureuse qui est aussi, de ce point de vue, une pute gratuite ? Cela tient au fait que dans le plan cul, il n’y a pas d’amour ni de sentiments et que la relation ne se résume qu’au sexe :
toc, toc…
« Salut, ça va ?
– Oui, entre ! Les capotes sont sur le lit. Tu as apporté du lubrifiant comme je t’avais demandé ?
– Non… En fait je ne reste pas, je suis juste venu te dire que j’avais mes règles.
– Ah, OK. Bye ! »
Tous ceux qui sont donc persuadés que ma relation avec Lila se résume à ça vont être déçus parce que nous faisons aussi autre chose comme : manger, parler, nous promener, regarder des films, nous lire des histoires, fumer des plantes rares, bavarder autour d’un verre… et en plus nous nous estimons !
Bien entendu, je vais en entendre d’autres s’exclamer que cela n’a rien à voir, que ce qui détermine un plan cul, c’est le fait que le sexe est la chose la plus importante, l’élément primordial sans lequel la relation n’aurait jamais existé. On peut effectivement le voir dans ce sens… mais permettez-moi de vous rappeler que même les couples d’amoureux baisent… Et le premier critère de choix pour un garçon hétéro, c’est que son partenaire soit une fille. Autrement dit : elle aurait beau avoir été aussi belle et intelligente en mec, il n’en aurait jamais voulu…
Le test est simple : vous – garçon hétéro – êtes condamné à vous retrouver seul à vie sur une île déserte. Dieu, dans sa grande miséricorde, vous accorde comme compagnon de galère votre petite amie de rêve : vicieuse, belle et intelligente. Mais comme Dieu est un peu vicieux aussi, il vous annonce qu’il va retirer à votre demoiselle 2 choses parmi les 3 suivantes :
1- Son intelligence (elle sera naïve et un peu lente au démarrage).
2- Sa beauté (elle ne sera pas jolie mais pas moche non plus).
3- Son vagin (Dieu va le remplacer par un pénis de taille supérieure).
Laquelle de ces 3 propositions souhaiteriez-vous le moins voir exaucée ? La majorité des garçons ni homo ni bi répondront : « La 3 ! » Doit-on donc résumer la relation à une relation de cul ?
Car il faut bien comprendre que toute relation – amoureuse ou non – est en soi un plan cul. Sans sexualité, il n’y a pas de désir, pas de manque, pas de jalousie, pas de possessivité, pas de plaisir à partager, en un mot : pas de sentiment amoureux. Une relation sentimentale se construit sur la sexualité. C’est parce que nous sommes sexués que nous recherchons la présence physique de l’autre. Mais que la présence d’un vagin ou d’un pénis chez un partenaire soit notre premier critère de choix ne signifie pas pour autant que nos rapports humains sont de seconde zone ! Il faut se sortir de la tête les vieux tabous judéo-chrétiens et arrêter de dénigrer tout ce qui a trait au sexe.
Selon les relations, selon notre plaisir à être en présence de l’autre, l’intensité des sentiments diffère. C’est à soi de décider à partir de quand on souhaite appeler ça de l’amour. Là dessus : à chacun son échelle. Ma relation de 8 mois avec Oona peut être considérée comme une relation amoureuse en regard de bon nombre de relations d’autres couples. A l’inverse, ce n’est pas parce qu’on décide de ne pas appeler ça de l’amour que ça n’en est pas un petit peu ou qu’au contraire il n’y a aucun sentiment derrière. Entre l’indifférence et l’amour, comme au sein même de l’amour, il y a une infinité de nuances, un incommensurable dégradé d’affection qu’il faut se garder d’oublier. Aussi, pourquoi me semble-t-il que beaucoup de personnes ont un mal fou à comprendre ça ? Il faut arrêter de vouloir ranger systématiquement tout d’un coté ou d’un autre : les gentils, les méchants. Le bien, le mal. L’amour, le plan cul.
Un plan cul est une relation basée uniquement sur le sexe et dans laquelle il n’y a aucune estime pour l’autre. L’autre est réduit à l’état d’objet, objet masturbateur en l’occurrence. L’expression est péjorative et à juste titre : elle fustige ce degré zéro de la relation.
Mais parler d’une liaison de cul pour décrire une histoire qu’on pense ne pas être d’amour, c’est réduire une relation à une suite de rapports sexuels en omettant tout ce qu’il y a d’autre et en sous-entendant que la sexualité puisse être une chose sale et condamnable.
Petit rappel des faits. Durant les mois de janvier et de février 2004, j’ai fait la connaissance sur Meetic d’une jeune fille de 23 ans : Lize. Nous nous étions rencontrés à plusieurs reprises autour d’un verre à Paris. Nous nous entendions très bien, partions toujours dans des conversations sans fin, débats d’idées passionnés sur l’imposture dans l’art, l’intérêt de créer, les caractéristiques d’un film idéal (les sujets sur l’art et le cinéma nous tenaient particulièrement à coeur !), ou plus généralement sur nos ambitions personnelles, nos ressentis face à la vie… Si nous n’étions pas toujours d’accord, nous finissions, à force d’emprunter les méandres de nos cheminements de pensée, par nous rejoindre quelque part.
Sauf que la demoiselle s’est vite révélée particulièrement instable (avec une nette tendance à la mythomanie) : multiples annulations de nos rendez-vous pour des raisons diverses et variées (fatigue, rage de dents, dîner professionnel, maladie d’ami, déplacement plus long que prévu… bref, je n’avais jamais vu ça !) et disparitions des ondes (mobile et web) pendant plusieurs jours voire semaines sans raison. Bon… après tout, elle aurait très bien pu ne pas souhaiter me revoir sans oser me le dire en face ! Aussi, n’étant pas du genre à insister lourdement, j’interprétais ses silences comme un manque de désir et en prenait acte. Mais chacune de ses disparitions était suivie d’un retour inopiné au cours duquel elle me jouait les candides (« je n’ai pas disparu ») ou les surprises (« Que de silences… »). Comme paradoxalement elle se défendait et se battait pour me revoir, en plus de brouiller mon discernement, elle avait un rare don pour m’exaspérer.
On sait tous que les vilains travers repérables chez l’autre dès les premiers échanges sont souvent chroniques et qu’il faudra fuir de toute urgence ou… s’y habituer ! Avec elle, je savais donc à quoi m’attendre. Mais j’ai eu beau finir par tenter de jouer les branleurs à la « pas grave, c’est juste pour me la faire », le naturel a vite repris le dessus et j’ai été incapable de rester indifférent à son détestable comportement. Moi qui aime m’impliquer dans les relations humaines, qui affectionne tant la sincérité dans les échanges, il me fut impossible de supporter cette atmosphère de mensonges et de non-dit sans réagir… ce qui nous a occasionné d’interminables altercations.
Et puis, n’étant à la base pas tellement entreprenant (je me soigne !), il va sans dire que ces incessantes fuites et retours ne m’ont pas encouragé à aller de l’avant. Ce n’est que le dernier soir passé ensemble que je me suis décidé à l’embrasser. Au plus torride de notre relation, nous n’aurons donc eu pour nous que cette soirée saupoudrée de bisous dans un bar cosy de Paris. Ca n’aura pas été plus loin que ça. Tant mieux si on considère qu’il m’a semblé sentir qu’elle n’était ni très câline ni très sensuelle. Après ça, comme à l’accoutumée, elle a annulé notre prochaine rencontre (voyage de dernière minute) et disparu (encore…).
1 mois plus tard, alors que je l’avais reléguée au rang des souvenirs, étais passé à autre chose et avais rencontré Oona, elle m’a envoyé un SMS s’étonnant le plus naturellement du monde de ne pas avoir de nouvelles de moi ! Un comble ! Je ne lui ai rien répondu, elle a semblé comprendre et je n’ai plus jamais entendu parler d’elle.
9 mois plus tard, le jour de Noël, j’ai reçu un SMS de sa part à 9 heures du matin… pour me souhaiter un joyeux Noël ! Je ne sais pas ce qui ne tourne pas rond chez elle… Comment peut-on avoir le culot de croire pouvoir revenir dans la vie de quelqu’un après des mois de disparition avec un simple et lâche petit SMS ? Je n’ai à nouveau rien répondu : de près ou de loin, je ne veux plus rien avoir à faire avec elle.
Quelle ne fut donc pas ma surprise en m’aventurant, vendredi dernier, sur une de mes anciennes fiches de Meetic et en découvrant… un nouveau message de Lize… tout neuf… daté du 8 janvier 2005 ! Mais c’est que je finirais par y prendre du plaisir, dîtes-donc ! Plaisir malsain mais plaisir quand même !

Le message n’est pas désagréable en soi. Mais nous savons tous que ce n’est pas pour me souhaiter des voeux qu’elle m’écrit. Son SMS n’ayant pas « fonctionné », elle tente le mail qui lui permet d’en dire un peu plus tout en ne disant toujours rien. Petit ou gros, un pétard mouillé reste un pétard mouillé. Le subterfuge ne remplace pas l’acte. En restant éternellement cachée, elle reconnaît elle-même l’illusoire de sa démarche.
C’était pourtant simple. Elle a mon numéro de téléphone, elle veut me parler : il lui suffisait de m’appeler et de me dire le fond des choses ! Mais elle a 10 mois de retard et c’est bien là, dans le sens de ce retard, que se situe le noeud du problème ! En ce qui me concerne, tant mieux, je préfère qu’elle ne m’appelle pas : ça m’évite de devoir trouver quoi lui dire pour l’éconduire poliment.
« Au lieu de ne pas répondre à Lize, je lui dirais d’aller se faire voir, et là t’aurais ptet quelque chose d’intéressant venant d’elle, et pas ces pseudos-messages à la con. » me lançait un lecteur, Carbone, lorsque j’ai reçu son SMS à Noël…
Alors comme promis, c’est exactement ce que j’ai fait !

J’ai vu sur Meetic qu’elle avait lu mon mail… Mais honnêtement, je doute qu’elle me réponde un jour !