N’allez surtout pas croire que je suis poursuivi par la malchance, que je ne fais que des mauvaises rencontres ou que je suis si moche et détestable qu’aucune fille ne veut de moi… Lorsqu’on est inscrit sur un site de rencontres, fille ou garçon, on est amené à faire beaucoup de rencontres virtuelles dont un certain nombre finit par déboucher sur des rencontres réelles. En général, c’est au petit bonheur la chance mais la plupart sont toutes sauf mémorables : discordance, manque d’affinités, absence d’attrait physique, il y a mille raisons pour que ça ne fonctionne pas. Parfois, c’est encore autre chose : l’un ou ou l’autre peut se révèler frimeur, mytho, coincé, mal dans sa peau, désespéré, agressif ou méprisant. Jamais vous ne trouverez un habitué des sites de rencontres qui n’ait avec lui son cortège d’anecdotes sur le sujet, qui ne soit capable de vous raconter des histoires de rencontres (cala)miteuses. Si dans la vie de tous les jours, l’essentiel de nos contacts est trié par le milieu dans lequel nous évoluons, la rencontre sur Meetic, c’est sans filet.
Voilà pourquoi je me retrouve souvent à raconter des histoires qui partent en cacahouète. Comme j’ai choisi de les raconter toutes sans exception, je suis amené à être plus souvent négatif que positif. Si les rencontres sur Internet étaient plus souvent belles que moches, ça se saurait depuis longtemps et tout le monde affluerait dans l’hystérie vers la terre promise du bonheur et de l’amour. C’est ainsi, la vie réelle n’est pas un film de Walt Disney.
Le soir de mon premier rendez-vous annulé avec Nodie pour cause de ragnagnas, j’ai passé quelques heures à vagabonder sur Meetic pour me consoler. J’étais surpris et déçu et n’avais pas trop le coeur à improviser une soirée avec des amis. C’est là que j’ai fait la connaissance de Clubbie qui m’a abordé sur le tchat. Meetic fonctionnait très mal ce soir là comme ça arrive quelques fois et elle m’a vite proposé de passer sur MSN.
Clubbie est une femme de 30 ans a priori belle et intelligente mais… qui a 2 enfants ! Aïe ! Pour une histoire d’amour, c’est pour moi plus qu’éliminatoire. S’engager dans une vie de couple avec des enfants déjà faits ne fait pas partie de ce que je pourrais concevoir de près ou de loin. D’une part, je n’ai pas envie d’avoir des enfants maintenant et d’autre part, c’est une aventure que j’ai envie de découvrir à deux. En revanche, pour une simple relation de quelques temps, cela ne me gène absolument pas. Ne sachant pas ce qu’elle recherche et ne voulant pas risquer qu’elle nourisse de faux espoirs, je pense qu’il est préférable d’être honnête avec elle le plus vite possible.

Il est évoqué que nous pourrions nous rencontrer même si ce n’est pas prévu dans l’immédiat. Clubbie n’est pas opposée à l’idée d’une aventure si nous nous entendions suffisamment, elle a l’air d’ailleurs beaucoup plus expérimentée que moi en la matière.
Ensuite, la conversation part sur le sexe. Autant j’ai tendance à trouver Nodie coincée de ne pas simplement pouvoir dire qu’elle « aime les câlins », autant je trouve Clubbie carrément trash (même si c’est aussi excitant d’une certaine manière). On ne se connaît que depuis 1 heure que j’ai déjà le droit à des confidences précises et froides. Quelles différences extrêmes entre ces deux filles !
Je lui allume ensuite ma webcam (non, pas de strip !) pour qu’elle voit à quoi je ressemble et les conversations s’enchaînent sur différents sujets : travail, rencontres, etc. La fin de ce premier échange est assez brusque puisque Clubbie disparaît purement et simplement. Sans doute a-t-elle eu un problème de connexion.
(à suivre)
Après notre coup de fil, il est convenu que nous irons nous balader sur les quais de Seine le lendemain (samedi) et que ce sera un « deuxième contact », c’est à dire une seconde rencontre amicale pour faire connaissance et confirmer (ou pas) nos affinités : Nodie y tient. A-t-elle des doutes ou se sent-elle mieux quand tout n’est pas planifié ? Je n’en sais rien. En tout cas, ce n’est pas moi qui avais prémédité et proposé d’aller chez elle à la fin de notre soirée.
J’ai senti que ma relative liberté de parole sur le sexe était un problème pour Nodie. Je n’en ai pourtant pas parlé énormément, ni vulgairement ni même en rentrant dans les détails. Je lui ai juste manifesté mon étonnement quand elle m’a expliqué que le plaisir était unilatéral dans un couple quand une demoiselle avait ses règles. Toujours est-il que cela semble être une source d’inquiétude pour elle. Elle doit me prendre pour un libertin très expérimenté pendant que je l’imagine très coincée et peu épanouie : dialogue de sourds et incompréhensions mutuelles. Si elle voyait comment parlent du sexe en général les filles sur Meetic, je crois qu’elle serait tout simplement sidérée.
Le lendemain, à l’heure du déjeuner, Nodie se connecte sur MSN. Je l’y attendais pour que nous convenions du lieu et de l’heure de notre rendez-vous :

Je n’ai eu par la suite aucune nouvelle d’elle… mais elle ne m’a pas supprimé de sa liste MSN (que le monde est tordu !).
Je ne suis pas du genre à harceler ou supplier qui que ce soit alors je n’ai pas essayé de la recontacter. Si je n’avais jamais émis l’idée d’une relation amis-amants avec elle lors de notre première conversation sur MSN, les choses auraient-elles été différentes ? J’avoue que je n’en sais rien. Je pense que cette fille cherchait sur Meetic un pansement pour tenter de soigner ses cicatrices affectives. Encore une fille qui a un problème avec son/ses ex. Sur Meetic, on ne les compte plus : c’est un cas d’école où il est généralement préconisé de fuir.
Le lendemain de notre première rencontre (dimanche), Nodie et moi nous retrouvons sur MSN. Nous prévoyons de nous revoir à la fin de la semaine qui s’annonce.

Je suis content d’avoir fait la connaissance de Nodie, elle correspond beaucoup plus au genre de filles que je recherche sur Meetic que les dernières que je me suis aventuré à rencontrer. Et même si notre relation ne devait pas s’avérer sérieuse, je sens qu’elle sera vraiment intéressante. Finalement, même une relation de type « amis-amants » requiert des d’affinités pour être vraiment agréable. Plus que je ne l’aurais peut-être pensé.
Le mercredi suivant, nous nous retrouvons à nouveau sur MSN et chattons ensemble une heure environ. La conversation est sympathique et le ton léger. Comme elle vit en colocation avec sa soeur, elle m’annonce que celle-ci partira chez ses parents le soir de notre rencontre et que nous pourrons donc… aller chez elle, après être allés manger quelque chose ou boire un verre dans un endroit sympa à Paris. Pour le coup, elle semble prévoir les choses bien à l’avance ! Cela ne nous engage à rien mais ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre.

Voilà qui laisse un joli potentiel à notre soirée sous réserve que tout se passe bien et que nous le sentions tous les deux : resto, conversations, bisous, verre, re-bisous, re-conversations, câlins.
La journée de vendredi arrive calmement et, dans le courant de l’après-midi, je reçois un SMS de Nodie :

Je suis un peu interloqué : d’une part, coucher ensemble ne me semble pas du tout un impératif, vu qu’on n’en est même pas encore aux « bisous ». D’autre part, coucher ensemble n’implique pas qu’il y ait obligatoirement pénétration. Je suis un peu surpris par ce SMS et me demande pourquoi elle ne m’a pas tout simplement téléphoné, ce qui aurait été un peu plus agréable, surtout 4 heures 30 avant notre rendez-vous. Elle aurait également pu me proposer une simple soirée « resto ». Ce SMS me donne la désagréable sensation de voire réduite cette relation à un vulgaire plan cul en plus de me faire me demander si le coup des règles inattendues n’est pas une excuse bidon.
Ou aurait-elle une idée de moi à ce point porté sur le sexe qu’elle craigne que je sois déçu ? J’en doute.
Bref, je ne mets malgré tout pas en doute sa bonne foi et lui envoie un SMS pour lui dire que ça ne me dérange pas et que j’ai toujours envie de la voir si elle en a envie :

Sa réponse ne se fait pas attendre :

Bon, ainsi soit-il ! De toute manière, quelle qu’en soit la raison, si elle n’en a plus envie, je n’ai rien à y redire. Personnellement, j’aurais trouvé plus délicat de téléphoner directement plutôt que de se contenter de la voie froide et facile du SMS… Il me semble que ça en dit long sur l’estime qu’elle me porte.
Le soir, je ne l’ai pas croisée sur MSN ni sur Meetic et elle ne m’a pas plus téléphoné. Je n’ai pas tenté de la joindre non plus : pas envie de la harceler alors qu’elle a peut-être envie d’être tranquille. Je suppose qu’elle n’a rien fait de sa soirée puisque nous étions censés la passer ensemble. Moi non plus. Du coup, je me suis noyé dans le chattage compulsif sur Meetic.
Il est presque 3 heures et demi du matin et je ne vais pas tarder à me coucher lorsque je vois Nodie se connecter sur MSN. Vu l’heure tardive, je suis plus que surpris. Ca fait vraiment le genre de celle qui rentre tout juste de soirée un vendredi soir et qui consulte ses mails avant de se coucher. Je l’aborde sur le tchat :

Je téléphone à Nodie et nous discutons un peu au téléphone. Les choses passent tellement mieux à l’oral que sur MSN !
Forcément, nous reparlons de l’histoire des règles. Et cette jeune jeune femme m’explique avec toute la pudeur qui la caractérise le problème insoluble : faire des câlins, quand on a ses règles, c’est impossible, ce sont des jours où il n’y a du plaisir que pour les garçons. Alors là, je suis un peu ébahi parce qu’elle a quand même 25 ans. Je lui explique en substance qu’avec des tampons (ce qu’elle utilise, si ma mémoire est bonne), se passer de pénétration ne signifie pas se passer de plaisir, qu’il y a 1001 façons de se faire du bien, malgré une ficelle qui « ferme la porte ». J’ai bien senti que ça la génait que je parle de ça, même si je parlais de sexualité au sens général, sans parler de nous spécialement. Je n’ai parlé ni comme un expert ni comme un vicelard fini, j’ai parlé de façon naturelle et sans rentrer dans les détails… mais ça a été suffisant pour qu’elle me dise quelque chose comme quoi elle sentait un écart entre nous sur le domaine de la sexualité, que nous étions différents et qu’il valait mieux que nous nous rencontrions amicalement une seconde fois pour nous assurer de nos affinités. Puisqu’elle me proposait qu’on se (re)voit dès le lendemain, cela me convenait très bien.
Je n’ai pas bien compris toute cette histoire sur le sexe. En général, je suis même plus soft que les filles avec lesquelles j’en parle.
Et puis, curieuse cette histoire de règles et de plaisir. N’est-elle sortie qu’avec des garçons qui prennent la position de l’étoile de mer pendant les « mauvaises périodes » ?
« Ah mince, c’est vrai, t’as ta ficelle aujourd’hui, ma chérie. Ca sert à rien que je te tripote, alors, mon amour, ça te frustrerait trop. Mieux vaut que je te laisse faire sans trop bouger. Tu pourras éteindre la lumière sans faire de bruit, après m’avoir sucé et avoir avalé pour ne pas salir les draps ? A demain, bonne nuit. »
(à suivre)
Après un petit coup fil en fin de matinée, nous nous fixons un rendez-vous à 17h00 à Saint-Michel (on fait dans le genre classique). Voilà le type de rencontre que j’apprécie : il se sera écoulé moins de 24 heures entre notre rencontre virtuelle et notre rencontre réelle. C’est peut-être quand tout va vite que le naturel a le plus de chance d’être préservé : on n’a pas le temps de s’idéaliser et l’enjeu de la rencontre est moins important.
Pour vous replacer dans le contexte, c’est ce jour même, entre le coup de fil et le rendez-vous, que je tchate avec la charmante enseignante et qu’elle m’apprend qu’elle n’habite pas dans la même région que moi. C’est 2 jours après la disparition et le silence méprisant de la juive athée. 7 jours après ma courte nuit passée chez N. la demoiselle légèrement hystérique. Et… 6 jours avant que la femme de 37 ans dépressive ne revienne vers moi avant de me rejouer ses éternelles scènes de doutes et d’annulation. Quel enchaînement de rencontres ! N’y a-t-il pas là un aveu de ma part que je crois tellement peu en chacune de mes rencontres sur Internet que j’en prépare à chaque fois la succession ?
16h57. Nodie m’envoie un SMS pour me dire où elle se trouve. Je n’ai pas de mal à la retrouver. La première impression est bonne, elle est plus jolie que sur sa photo et son air bizarre a disparu. Nous nous faisons poliment la bise et allons nous installer dans un bar-tabac pas terrible mais qui a le mérite de ne pas être loin ni bondé et de nous offrir le confort d’une banquette.
Nous parlons d’un peu de tout, à commencer par le classique : notre « parcours Meetic », nos attentes sentimentales et nos histoires passées. Puis nous partons sur d’autres sujets : la politique, la religion, les médias… Il faut dire que la demoiselle est très engagée politiquement de par son parcours et ses études. Je ne suis pas très calé sur le sujet mais la conversation est agréable et intéressante. Il y a d’emblée dans nos débats tout ce qui m’a toujours manqué avec Jana durant nos 5 mois ensemble : l’ouverture sur le monde, l’intérêt pour l’actualité en général et… la réflexion derrière. Cette fille est passionnante et, même si nos opinions divergent sur certains points, elle est sensible et intéressée à beaucoup de choses qui me tiennent à coeur, comme l’effrayant retour du créationnisme aux Etats-Unis. C’est un petit détail qui m’a marqué parce que j’ai rarement eu l’occasion d’avoir ce genre de conversations avec des filles rencontrées sur Meetic.
Nodie est donc une intellectuelle raffinée, c’est la première constatation.
La deuxième constatation, c’est que je la trouve très charmante et cela tant par son physique que par sa gestuelle, ses regards ou sa façon de parler. Il y a dans ses yeux toute la sensibilité, la sensualité et le charme que j’aime chez une fille. J’avoue que c’est une très agréable surprise au vu de la photo que j’avais reçue !
Nous avons dû discuter ensemble deux petites heures. Comme nous avions décidé sur MSN que nous nous dirions d’emblée ce que nous pensions l’un de l’autre au bout de cette première rencontre, c’est moi qui suis prié de commencer ! C’est toujours difficile, comme ça (en tout cas pour moi) de déballer son sac les yeux dans les yeux. Je suis trop sensible pour réussir à garder une tension normale et rester tout à fait stoïque même si j’essaie de tout faire pour en donner l’impression. Je lui raconte donc en toute honnêteté mes états d’âme, mes doutes de la veille concernant sa photo, mon agréable surprise, mon plaisir sincère à parler avec elle et que oui, ça me ferait plaisir de la revoir. Elle me confie avoir également passé un très agréable moment avec moi, que je suis beaucoup plus délicat que ce qu’elle craignait (il faut dire que je suis un peu rentre-dedans sur le tchat, que j’ai une liberté de ton et je lui avais donné l’impression d’être un peu trop branché « cul »). Elle aussi a envie de me revoir ! Pendant ses confidences, je n’ai pas manqué de remarquer que la main qui tenait sa cigarette tremblait particulièrement. Et moi qui croyait que j’étais le seul à être émotif dans ce genre de situation !
Nous quittons notre café et nous rapprochons du métro. Nous nous faisons la bise et nous disons à bientôt.
Depuis mon expérience peu réjouissante de rencontre rapide, je préfère que les choses soient un minimum progressives avant qu’il ne se passe quoi que ce soit, même si ça ne doit être que pour quelques « nuits ». Une première rencontre, ça permet donc de faire connaissance et de rendre les choses plus sympathiques.
Je suis allé retrouver des amis après ce très agréable verre. Ils m’ont trouvé attendri par cette rencontre toute fraîche. Je dois reconnaître que j’ai été touché et je crois sans exagérer que c’est la plus belle des premières rencontres que j’ai faite depuis le début de mon « aventure Meetic ». Je me suis vraiment senti sur les mêmes longueurs d’ondes de cette fille, je l’ai trouvée sensible, charmante et intelligente. Elle est d’une complexité et d’une subtilité qui me plaisent.
Je garde malgré tout la tête froide, surtout après mes dernières péripéties. Ce que Nodie et moi avons évoqué ensemble la veille, c’est une relation ami-amant, une amitié sexuelle plutôt qu’une relation sérieuse. Je me suis demandé après coup si ce n’était pas une erreur de ma part, si je ne pouvais pas lui proposer mieux que ça. Si nous commençons quelque chose ensemble, après tout, rien n’empêche à notre relation d’évoluer en mieux si nous le sentons comme ça.
Quoi qu’il en soit, je n’ai pas résisté à l’envie de lui envoyer un SMS :

Une demi-heure plus tard, mon téléphone bipe (incroyable comme un bip peut être plaisant, parfois) : c’est Nodie qui me répond :

(à suivre)
J’ai fait la connaissance de Nodie sur le tchat de Meetic le 8 octobre vers 2 heures du matin. C’était donc la veille de ma discussion MSN avec la charmante enseignante : il faut dire que les derniers mois de l’automne m’ont vu user et abuser de Meetic !
Car s’il y a une chose que j’ai fini par bien comprendre, c’est qu’il est fortement recommandé sur Internet de courir non pas 2 mais 10 lièvres à la fois histoire d’avoir un tout petit espoir de faire un jour une vraie belle rencontre. Meetic mène la vie dure aux proverbes. Entre les mensonges, l’hypocrisie, les problèmes avec les exs, les crises existentielles et j’en passe, les mauvaises surprises finissent par faire partie du paysage meeticien. On en arrive même à se demander parfois ce que trouveront les prochaines pour réussir à nous décevoir avec créativité et originalité.
Nodie a 25 ans. Pas d’annonce, pas de photo… mais pas de kilos en trop. Elle m’a abordé sur le tchat avec une petite accroche amusante en réaction à mon annonce. Nous avons déliré une petite demi-heure puis elle m’a proposé de passer sur MSN. Délirer plutôt que se dire des choses sérieuses, c’est souvent ce que je préfère : ça permet de tester le feeling et le talent de chacun. Avec cette méhode, une fille sans imagination, ne comprenant pas le second degré, ne sachant pas faire de phrases de plus de 4 mots ou ne possédant de toute évidence pas plus de 900 mots dans son vocabulaire, est détectée en moins de 5 minutes !
Arrivés sur MSN, nous parlons un peu de nous et de nos attentes respectives. Je lui explique que je ne cherche pas forcément de relations sérieuses. Elle semble se laisser porter un peu comme moi par le hasard des rencontres et n’est pas fermée non plus à l’idée d’une simple aventure lorsqu’elle en a l’envie et l’occasion. Pour ma part, à moins de sentir un potentiel particulier comme ce fut le cas avec l’enseignante ou la juive, je préfère rester dans l’optique d’une petite histoire et faire preuve d’honnêteté avec ma correspondante :

Notre conversation s’est conclue vers 5h30 du matin par une proposition de rencontre à Saint-Michel le lendemain vers 17h00.
Nodie m’a envoyé une photo d’elle : elle est brune, avec des cheveux longs et un visage fin. Mais je ne la trouve pas terrible : elle a vraiment un air bizarre sur l’unique photo qu’elle m’a envoyée, en haute résolution qui plus est. Franchement, en ce qui me concerne, je ne me risquerai jamais à envoyer à une meetic-girl une photo de moi en 1712 x 2288 pixels ! A moins d’être un mannequin (et encore), ce n’est vraiment pas se mettre à son avantage !
Autre chose suspecte : chaque fois que j’ai fait allusion au sexe (le sexe en général), elle a eu l’air de se bloquer et d’être sur la défensive. Puisque c’est un premier tchat, elle peut tout simplement ne pas avoir eu envie d’en parler (même de loin) avec moi. Mais compte tenu de la façon dont les conversations se passent en général sur Meetic, même dès les premières fois, j’ai senti ici une différence inhabituelle.
Au delà de ces premières impressions, Nodie est une fille intéressante et je suis plus que partant pour la rencontrer en vrai. Je lui ai fait part de mon désir d’honnêteté, d’être clairs et nets l’un envers l’autre lors de cette première rencontre. Elle m’a répondu qu’elle était « tout à fait d’accord » et que ça changerait !
(à suivre)
Et voilà une nouvelle année qui commence et que je vous souhaite à tous très agréable et pleine de nouveautés !
Il est souvent de mise de prendre des résolutions « nouvelles » mais, avant de vous parler de ce dont je pense avoir vraiment envie, il me faudra vous raconter les quelques dernières petites histoires de l’année passée ! ;-)
En attendant, voici pour commencer l’année de façon légère, quelques petits échanges rigolos que j’ai pu avoir avec des meetic-girls :


Ah là là… Entre les attentes différentes de chacun, les incompréhensions mutuelles, rares sont les fois où le feeling arrive à être vraiment au rendez-vous. A chacun, donc, de savoir être réceptif à ce qui le touche le plus (l’humour, le ton, une photo, une recherche, une sensibilité) et… de savoir ne pas s’engager dans des échanges que l’on sent d’avance stériles : les déceptions sont plus fréquentes que les bonnes surprises.