Anadema's Story

 / SAISON 2

Blog sur les rencontres amoureuses sur Internet (et ailleurs)



Lundi 31 octobre 2005

Une femme de 37 ans (2)

Le lendemain soir, E. réapparaît sur MSN et engage la conversation avec moi…

Je suis toujours prêt à pardonner quelqu’un qui n’a pas été correct avec moi à partir du moment où celui-ci reconnaît ses erreurs et s’excuse. Personne n’est parfait. Mais cela ne m’empêche pas de penser qu’en général, quand on constate au bout de quelques jours déjà un problème de comportement chez quelqu’un, il faut s’attendre à des récidives. En dehors du fait qu’elle a l’air de ne pas aller très bien et qu’elle pose des lapins, elle est tout de même sympathique. Ceci explique que je me laisse amadouer par ses excuses qui me semblent sincères et que nous poursuivons la conversation. C’est marrant parce que son négativisme apparaît moins sur le tchat qu’au téléphone. Nous partons sur divers sujets, tantôt légers, tantôt moins. Nous finissons par évoquer une nouvelle rencontre et la conversation devient un peu plus chaude.

Mais que fais-je donc là avec une femme de 37 ans ? Tout simplement, nous sommes à mi-septembre, j’ai envie de faire des rencontres sympas avec des filles différentes avec lesquelles je m’entends, rencontres qui ne soient pas forcément dans le cadre d’une relation suivie mais d’une amitié sensuelle. E. a de l’humour, de la sensibilité, elle est intéressante et en dehors du fait qu’elle semble n’avoir que des problèmes personnels (atténués par une certaine auto-dérision), je n’ai rien contre l’idée de passer un moment avec elle, voire plusieurs si ça se passe bien.

Au bout de deux heures de tchat, nous prévoyons à nouveau de nous rencontrer chez elle le jeudi suivant. Cette fois, elle me promet de me prévenir rapidement et directement en cas de changement de programme (tout de même !) et me met en garde sur le fait qu’il lui arrive d’avoir des impératifs professionnels dans le courant de la semaine : « il n’est pas rare dans mon job ke g d copups de charette comme on dit ». Que ce soit vrai ou que ça ne soit qu’une éventuelle porte de sortie, peu importe du moment qu’elle soit claire avec moi dans ses intentions.

Pour ceux qui suivent, c’est le lendemain soir – mardi 20 – que je rencontre mademoiselle C.. Le surlendemain (mercredi), j’envoie à cette fille mon SMS qui restera sans réponse, me signifiant beaucoup de choses. Puis arrive le fameux jeudi, où j’envoie un petit SMS à E. pour connaître ses envies du jour :

Sa réponse m’arrive une petite demi-heure plus tard :

Bon, encore annulé… Je suis déçu mais je m’y attendais un peu. Avec le silence de mademoiselle C., ça me fait en 5 jours un peu trop de déceptions à mon goût. Particulièrement frustré et un peu énervé par toutes ces histoires floues, je décide d’essayer de faire le soir même une rencontre « rapide » sur Meetic. J’en ai marre de prévoir des soirées sympas où je me retrouve tout seul, cela use le moral. C’est donc ainsi que je fais la connaissance de la « demoiselle au toutou » !

Moi qui pensais qu’une femme de 37 ans avait tendance à être plus libérée et à mieux savoir qu’une fille de 20 ans ce qu’elle voulait, je suis un peu stupéfait. Même si je pense que ça a tout de même tendance à être le cas en général, voilà pour moi un bel exemple du contraire ! Surtout dans la mesure où c’est elle qui a pris l’initiative de me contacter et que j’ai été clair dès le départ sur ce que je pouvais vouloir avec elle ! Bref, quand nous sommes sur Meetic, nous avons tous un espèce de thermomètre d’acceptation des choses qui s’échauffe avec ce que l’on considère comme des mauvaises surprises. Au bout d’un moment, on sature et on rejette en bloc certains types de comportements. Des garçons et des filles mal dans leur peau et indécis sur Meetic, il y en a un paquet et, en général, je les fuis. E. et moi nous sommes rencontrés virtuellement suffisamment tôt pour que je supporte encore ses doutes perpétuels. Parce que soyons clairs : même si nous sommes amenés à nous rencontrer et à faire l’amour ensemble, il y a peu de chance pour que ce soit extraordinaire : elle est beaucoup trop mal à l’aise à tout point de vue dans sa vie pour être capable de passer un moment réellement agréable (intellectuellement comme sexuellement) avec qui que ce soit. Et si je vais au bout de ma logique qui est de passer un moment agréable et sain avec quelqu’un, je doute que ce soit avec E. que je puisse le trouver.

Je n’attends plus grand-chose d’E., elle n’a d’ailleurs pas reprogrammé de nouveau rendez-vous après cette deuxième annulation. Je ne suis pas du genre à courir après quiconque, il est clair que je ne lui en referai pas. Je n’ai évidemment rien contre elle mais je me demande comment je fais pour toujours tomber dans des situations pareilles avec des filles pareilles. Nous nous recroisons sur le tchat à la fin de la semaine, elle me demande de patienter une petite demi-heure et revient avec une petite phrase percutante :

(à suivre…)

Anadema - 13:20 - 54 commentaires

Mardi 25 octobre 2005

Une femme de 37 ans (1)

Il y a un peu plus d’un mois, j’ai été abordé sur Meetic par une femme de 37 ans (E.). Vu mon âge, cela m’arrive assez rarement. 8 ans de différence, c’est énorme, surtout quand c’est elle qui est plus vieille que moi.

Je ne me vois absolument pas commencer une relation sérieuse avec une femme de cet âge pour de multiples raisons : je suis plus attiré par des filles plus jeunes en général, je n’entrevois pas d’avoir des enfants avant des années et des années, ma vie professionnelle et personnelle n’est probablement pas aussi stable que la sienne, etc. Mais comme elle a le mérite d’être plutôt jolie, de faire assez jeune et d’être sympa et intéressante, je ne me ferme pas à l’idée de la rencontrer. Je continue donc à chatter avec elle. Le ton oscille entre le sérieux et l’humour (d’autant plus que j’aime la taquiner sur son âge), nous nous échangeons nos numéros de téléphone et passons sur MSN.

Nous convenons de nous voir chez elle le dimanche suivant (soit 2 jours plus tard) : thé et calissons d’Aix (que je suis chargé de ramener), discussions et… câlins si affinités ! Voilà un très joli programme en perspective.

Elle semble apprécier mon image via ma webcam et me fait quelques compliments. La conversation est légère et sympathique et je lui promets de lui téléphoner le lendemain pour que nous entendions nos voix respectives et que nous voyions si nous accrochons à l’oral.

Le lendemain soir, après avoir trouvé in extremis des calissons d’Aix (ouf !), je lui téléphone. Sa voix est jolie et douce. E. est souvent en train de rire, ce qui est très agréable et me confirme que notre a priori complicité virtuelle est transposable à l’oral. En revanche (eh oui, il y a toujours un hic…), ce qu’elle n’avait pas du tout laissé transparaître sur le tchat, c’est sa tendance frappante à se déprécier, à dénigrer systématiquement tout ce qui concerne sa personne. Pour un premier contact téléphonique, ce n’est franchement pas engageant et il y a mieux comme attitude de séduction, surtout chez une femme de 37 ans. Elle m’explique donc qu’elle passe son samedi soir toute seule, qu’elle déprime, qu’elle est cachée sous des couvertures devant la télévision comme un veau (c’est son expression). Elle ne sait plus où elle en est, elle se sent mal foutue et bête, elle a un grave problème avec son ex (amour-haine ?) et avec les hommes en général mais comme c’est trop long et compliqué à expliquer, elle m’en dira plus en live. Elle change de psy tous les dix du mois parce qu’aucun ne lui apporte ce qu’elle attend (mais qu’attend-elle vraiment ?). Bref, un tableau aussi sombre qu’inattendu qui ne correspond pas à la donne de départ : être tous les deux content de passer un agréable moment ensemble et non pas me donner envie de fuir en courant.

Certes, j’ai une certaine propension à écouter les autres et à leur donner envie de se confier à moi. Mais je ne suis pas non plus l’abbé Pierre et je ne suis pas sur Meetic pour venir en aide aux défavorisées ! Très sceptique sur son désir réel de me voir pour autre chose que de se décharger de tous ses malheurs, je lui envoie un SMS clair et net :

Nous nous recroisons sur MSN et elle m’explique que j’ai « à moitié raison… ou à moitié tort ». « ce dont g envie , c de me sentir « proche » de kelkun sans ke cela passe forcement par le sexe ! lol. enfin …pour l’instant ! ». Comprenez en substance : quelqu’un à qui se confier soit… un psychanalyste auquel je n’ai pas du tout envie de me substituer.

Elle me confie ensuite des choses que j’ai maintes fois entendu chez les filles indécises de Meetic (la fille ki-ne-sait-pas-ce-kelle-veut y prolifère) : « ça ne me ressemble pas de ne pas me « jeter à l’eau ». c simplement ke je suis en pleine « mutation » ! lol. j’essaie de trouver d reperes ».

Bref, son discours de ce soir est à l’opposé de ce qu’il était la veille. Je ne l’ai jamais forcée à rien, j’ai toujours été très clair sur ce que nous pouvions ou pas partager ensemble et je ne comprends pas ses nouveaux états d’âme. Nous décidons tout de même de maintenir notre rendez-vous chez elle le lendemain. Comme elle déjeune avec un ami et sa petite fille, elle ne sait pas encore quand ça se terminera et m’appellera dans l’après-midi dès qu’il sera parti.

Le lendemain, j’attends donc son appel qui… tarde à venir.

15h00, rien.

16h00, rien.

17h00, rien.

18h00, rien.

Rien nulle part : pas de coup de fil, pas de SMS, pas connectée sur MSN…

Tout de même, j’espère qu’elle va me prévenir si elle ne veut plus de ce rendez-vous ! Le moral au plus bas (se réjouir d’aller voir quelqu’un pour passer un agréable moment intellectuel et sensuel, et attendre indéfiniment sans avoir de nouvelles, c’est extrêmement déprimant). Je me connecte sur Meetic à tout hasard et là, que vois-je ? Un mail de E. envoyé vers 17h00 !

Je suis vert (je suis souvent vert en ce moment) ! En plus d’annuler notre rendez-vous, elle n’a même pas pris la peine de me prévenir directement ! Surtout que j’imagine qu’elle n’a pas attendu la fin de l’après-midi pour savoir qu’elle ne voulait plus que l’on se voit ! Du coup, je suis resté tout mon dimanche chez moi comme un con à attendre un coup de fil qui ne viendrait jamais. Mais qu’est-ce que c’est que ces gens complètement paumés qui n’ont aucune attention et aucun respect pour les autres ? Contrairement à ceux qui prônent l’acceptation végétative sans rien dire du manque de respect, moi je ne me prive pas d’exprimer mon ressenti :

Avec le recul, je trouve que j’ai fait preuve de beaucoup trop de tact avec elle, étant donné qu’elle n’en a pas eu avec moi. Mais bon, faisant partie de mes nouveaux contacts Meetic de septembre après la fin de ma relation avec Jana, j’ai fait preuve avec elle de plus de patience que je n’en aurais eu aujourd’hui. Je pense que suite à notre coup de fil, je lui aurais gentiment expliqué que je ne la sentais pas épanouie pour quoi que ce soit, lui aurais souhaité bon courage et l’aurais définitivement rayée de mes contacts. Cela m’aurait évité de m’enliser encore dans du n’importe quoi.

Le lendemain soir, E. réapparaît sur MSN et engage la conversation avec moi…

(à suivre…)

Anadema - 19:34 - 66 commentaires

Mardi 18 octobre 2005

Mademoiselle C.

Juste avant de rencontrer la demoiselle au toutou, j’ai fait la connaissance de C. sur Meetic, une fille de 26 ans que j’ai abordée sur le tchat. Pas de photo, un tout petit texte d’annonce glamour (voire cucul)… Je suis tombé sur sa fiche plutôt par hasard et ai eu envie de m’aventurer à lui parler, comme ça pour voir. La conversation a plutôt bien pris. Elle se présente comme une femme de caractère, très curieuse, un peu mystérieuse, qui aime le grand air et la verdure, très « open » et aimant la séduction. Voilà donc un joli programme ! Nous avons été clairs dès le départ sur nos attentes respectives (qui sont les mêmes : un grand amour dans l’idéal mais des aventures sympas en attendant). Elle m’a envoyé 3 photos d’elle (jolie brune aux cheveux longs ondulés) et nous nous sommes échangés nos numéros de téléphone afin de nous rencontrer un soir dans la semaine (soit deux jours plus tard).

C. a l’air d’être une fille intéressante et délicate. Notre conversation était plutôt intéressante et même si elle écrit parfois en abrégé, elle sait aussi faire de longues phrases ponctuées.

Je ne la recroise pas sur MSN le lendemain. Le surlendemain, jour de notre rendez-vous, je lui envoie un SMS pour lui demander si elle est toujours partante. Je suis tellement habitué aux annulations de dernière minute que je ne m’attends même plus à un peu d’intégrité de la part de ces demoiselles. Elle peut très bien s’être chauffée toute seule avec moi sur MSN, avoir eu envie sur le coup de me rencontrer et changer d’avis dix minutes plus tard sans sentir le moindre besoin de me prévenir. Les gens réguliers et honnêtes en apparence, on en trouve plein. Mais en pratique, c’est tout de suite beaucoup plus rare. C’est donc une agréable surprise pour moi (mais ça ne devrait pas en être une) de recevoir une réponse dans l’heure, positive qui plus est !

Ah bah ça m’apprendra à médire sur les meetic-girls !

Nous nous retrouvons à mi chemin entre chez elle et chez moi aux alentours de 21h30. Il était convenu (plutôt de mon côté, en fait) que si nous nous entendions, nous finirions la soirée (et la nuit) ensemble chez l’un ou chez l’autre. La grande place où nous nous sommes donnés rendez-vous est presque déserte. J’aperçois une silhouette au loin et puisque nous sommes ensemble au téléphone, je lui demande de lever un bras pour que je la reconnaisse. Elle refuse, prétextant qu’elle va avoir l’air idiote… Non mais franchement, à 26 ans ! Bref. C’est donc une charmante jeune femme que je découvre, encore plus jolie que sur ses photos. Nous commençons à discuter un peu en nous dirigeant vers un Pub non loin de là.

La soirée est sympa. Nous discutons d’un peu de tout, même si le vacarme ambiant ne facilite pas vraiment les choses. Nous n’avons pas toujours des goûts identiques mais il me semble que nous nous rejoignons sur l’essentiel : l’ouverture d’esprit, la quête d’une vie agréable, le raffinement, la sensibilité. Comme je suis sa première rencontre « live » sur Meetic, j’espère qu’elle me considère comme un départ encourageant !

Sur ma proposition, nous sortons du Pub pour nous balader un peu dans la rue. Je passe ma main autour de sa taille et si elle ne semble pas s’opposer à ce geste, elle n’en fait pas de même, ce qui n’est pas hyper bon signe. Aujourd’hui, je n’ai plus envie de rester dans un éternel non-dit alors je rentre dans le vif du sujet tout de suite, afin que nous échangions chacun nos opinions sur notre rencontre. Au moins, chose positive, elle reconnaît que cette rencontre est très agréable et qu’elle n’est en rien déçue du passage des photos à la réalité. Ouf ! Elle parle avec timidité mais sincérité. Nous continuons à marcher ici et là. Je profite d’un instant pour l’embrasser sur la joue, et d’un autre pour l’embrasser sur les lèvres. Cette dernière tentative échoue puisqu’elle se recule un peu en m’expliquant qu’elle ne veut pas que les choses aillent trop vite et qu’elle aime prendre son temps. Pas de drame, je m’y suis pris avec délicatesse et son refus n’a pas eu besoin d’être ferme. Bon, oui, c’est vrai que c’est peut être un peu tôt pour tenter un premier baiser mais que voulez-vous, je n’ai plus de temps à perdre !

Il est tard et nous nous apprêtons chacun à rentrer chez nous. Elle a la délicate attention de me raccompagner en voiture à la mienne, de voiture, m’évitant ainsi de marcher un peu. Je lui fais la bise (juste la bise : je ne suis pas du genre insistant !) et nous convenons de nous revoir. A ce titre, je lui précise que je lui laisse l’initative de me rappeler.

Le lendemain (mercredi), je lui envoie un petit SMS sympa qui lui dit en substance que j’ai gardé le souvenir d’une agréable soirée passée avec elle et je lui glisse un petit trait d’humour en faisant allusion au baiser manqué (du style « à bientôt, chère demoiselle-ki-aime-ke-les-choses-soient-progressives… Grrr! »).

Eh bien… pas de réponse.

Je suis tout de même un peu surpris. Il ne me semblait pas que c’était ce genre de fille à prôner la sincérité et le respect par devant et à vous zapper par derrière sans dire au revoir. Les jours se suivent et je n’ai pas plus de nouvelles (pas de SMS, pas de MSN, rien). Je suis franchement déçu. Même pas fichue d’être honnête et de dire les choses en face ? Avant de tirer un trait définitif sur cette demoiselle, le samedi suivant, je lui envoie un petit SMS pour lui signifier que je n’aime pas ce genre de comportement :

Voilà, je n’attendais pas particulièrement de réponse de sa part. Je n’ai pas besoin de mots pour y voir clair, j’ai juste besoin d’honnêteté et de respect. Mais le lendemain, contre toute attente, je reçois sa réponse :

Mais comment peut-elle être d’aussi mauvaise foi et justifier ce qu’elle n’assume pas en rejetant la faute sur moi de façon aussi agressive ? Je ne lui ai rien fait à cette fille ! Je ne l’ai jamais forcée non plus à me dire qu’elle avait passé une bonne soirée et qu’elle avait envie de me voir !

Je suis quand même vert, en plus de me sentir rabaissé. Il est vrai que notre soirée n’était pas en soi exceptionnelle mais elle était à peu près sympathique. Par contre, c’est toujours moi qui ai conduit la conversation, elle n’avait pas grand-chose à dire et encore moins à me demander. Encore une fille qui est venue avec l’intention de se faire distraire. Il est sûr qu’elle est mal tombée avec moi parce que je ne conçois pas l’échange comme ça. Moi, en tout cas, je ne lui reproche pas de ne pas avoir été au top et d’avoir été – si j’y réfléchis un peu – totalement inintéressante : j’ai la délicatesse de mettre ça sur le compte de la première rencontre et de la timidité.

Si même les filles qui ont l’air honnêtes, délicates et intelligentes ne le sont pas… C’est à ne plus faire confiance en personne. Tout ce qu’elle cherchait, je pense, contrairement à moi, ce n’était effectivement qu’un vulgaire « plan cul ». Elle n’a probablement jamais eu aucun égards pour moi. Si je ressemblais à Brad Pitt ou si je roulais en Porsche, il est probable qu’elle m’aurait volontiers ouvert les cuisses. Il y a des gens comme ça qui vous ôtent le goût de respecter les autres.

Anadema - 23:59 - 93 commentaires

Mercredi 12 octobre 2005

Et Jana, dans tout ça ?

Je ne vous parle habituellement pas de mes « exs-meetic » mais sachez que je suis resté en excellents termes avec chacune d’entre elles. Je suis en contact régulier avec Oona et Lila et nous nous voyons amicalement de temps en temps avec un plaisir partagé. Elles ont poursuivi toutes les deux leur grande aventure sentimentale sur les sites de rencontres sur Internet… mais ceci est une autre histoire !

Et Jana, dans tout ça ?

Hier soir, Jana m’a invité chez elle à venir fumer le narghilé à la banane. Miam ! Cela faisait un mois et demi que nous ne nous étions pas vus même si nous n’avions pas coupé les ponts et j’étais sincèrement content de la revoir pour passer avec elle une soirée en tout bien tout honneur. Nous sommes restés 5 mois ensemble et même s’il y a eu quelques clashs, même si ça n’a pas toujours été idyllique, j’éprouve toujours beaucoup de tendresse pour elle.

Même si nous n’avions pas abordé le sujet, il n’était pas sous-entendu que nous ferions des câlins. Bien sûr, je me suis interrogé sur la tournure que pourrait prendre cette soirée et sur ce qu’elle pouvait bien en penser de son côté. Passer une soirée chez son ex, quand on s’est quitté en bons termes et quand on est chacun officiellement célibataire et très ouvert… avouez que c’est multiplier les tentations !

D’autant plus que je l’ai trouvée radieuse… Vraiment ! Tout sourire, détendue, craquante. Nous nous sommes racontés nos aventures et déboires sentimentaux (elle est d’ailleurs beaucoup plus prolifique que moi dans ce domaine), avons beaucoup ri, nous sommes gavés de bonbons qui piquent, avons fumé la chicha… et avons commencé à nous faire des petits bisous (tous doux).

Elle m’a préparé pour dîner de délicieuses pâtes à la bolognaise « maison » (pendant que je la tripotais) et nous nous sommes régalés dans cette ambiance de complicité et de sensualité qui s’est prolongée très tard.

Je suis reparti ce matin avec un enveloppant sentiment de béatitude. Sans rire. J’ai trouvé Jana plus agréable et jolie que jamais, le moment que nous avons passé ensemble a su mettre en valeur notre complicité passée de façon très naturelle et très agréable. Incroyable de voir comme le contexte change la donne ! J’en reste le premier surpris.

Il est vrai qu’à la fin de notre relation, je m’étais plus que lassé des moments que nous passions ensemble. Je crois que le principal problème a été d’avoir donné trop d’ambition à notre relation, laquelle dans une version complète et suivie – trop proche de celle de la relation amoureuse – réclamait de chacun plus d’affinités que nous ne pouvions nous en trouver réellement. Cette petite soirée improvisée sortie de tout cadre a eu l’avantage de ne se concentrer que sur ce qui nous relie – à savoir le sexe, la tendresse, certaines conversations et des petits bonheurs de vie (un Coca, une musique, une bougie, une balade et une infinité d’autres petites choses simples…), plutôt que sur ce qui nous manquait (une vision des choses et des intérêts communs, une complicité profonde, etc.) et que ne pouvait que faire ressortir la tentative d’une relation « suivie », empoisonnant du même coup notre quotidien.

Une forme d’« amitié sexuelle » aurait été plus à même de nous permettre de nous épanouir ensemble plutôt qu’une relation bancale comme celle que nous avons eue. C’est la force de l’amitié que de ne pas mettre trop à l’épreuve les affinités. Une amitié sexuelle, c’est une relation sentimentale moins exigeante, libérée de ses engagements et dans laquelle peuvent s’épanouir complicité, affection et plaisir. Pour une relation sans véritable amour, c’est améliorer l’équilibre de l’affection.

Il n’est pas spécialement prévu que nous nous revoyions même si elle m’a bien précisé que j’étais le bienvenu quand je le voulais. Je pense que ça va beaucoup dépendre de nos rencontres à chacun, même si elle a l’air – comme moi – de ne pas avoir envie de se fixer trop vite (ou en tout cas pour rien). Dans tous les cas, pour rester à ce sommet de régal à se voir, je pense que nos rencontres devraient rester spontanées et très espacées.

Ne pas nous voir pendant ces 6 semaines (avec la perspective que nous ne repartagerions plus rien d’autre qu’un verre) a su insufler une sacrée dose d’oxygène dans nos rapports. J’ai vraiment passé une soirée délicieuse avec elle, sur tous les plans. Je l’ai trouvée plus épanouie, plus mûre, plus séductrice aussi avec moi (comme j’ai dû l’être avec elle) et même plus séduisante. Bref, je ne retire que du bien de ce moment à deux. J’ai passé aujourd’hui une très agréable journée rien que sur les souvenirs de cette soirée. Je pense que c’est au bout d’une relation capable d’apporter quotidiennement cette qualité d’échange que se trouve l’Amour.

Anadema - 23:25 - 27 commentaires

Jeudi 06 octobre 2005

La liberté des uns…

…s’arrête là où commence celle des autres. A ce titre, la connerie humaine m’oblige à prendre une décision chiante pour tout le monde : celle de modérer les commentaires (c’est toujours mieux que de les supprimer, non ?).

Ceci est un blog, c’est un espace d’expression libre mais ce n’est pas non plus un forum de discussion pour trolls et tout le monde n’est pas le bienvenu. Un blogueur n’écrit pas un blog pour y pratiquer la langue de bois et il est hors de question que je m’aligne sur la majorité bien-pensante pour ne pas froisser mademoiselle Sécheresse ou monsieur Petizizi.

Qu’ils aillent donc au diable, tous ces blaireaux, ces esprits au discernement étroit et autres trolls. A partir de demain, je supprimerai purement et simplement tout nouveau commentaire injurieux envers moi ou un(e) autre commentateur(trice). Je n’ai jamais été contre les critiques quand elles sont constructives ni contre les avis opposés au mien mais je ne tolèrerai plus une seule seconde les exercices de style insultants et dégradants.

J’en ai marre des imbéciles qui ont une vision simpliste des choses, pour qui le monde est manichéen. Qu’ils aillent au cinéma voir des films américains bêtifiants et se gavent de pop-corn !

J’en ai marre des frustrés et des complexés qui éprouvent un vice maladif à cracher leur haine ici dès que je souffle un mot. Qu’ils engraissent leur psy ou qu’ils sortent de leur misérable existence !

J’en ai marre des coincés du cul pour qui le mot « sexe » est en soi un objet de toutes les suspicions. Qu’ils sucent un peu plus, ça ne pourra que leur faire du bien !

J’en ai marre de leur répéter éternellement les mêmes choses pour essayer de faire entrer dans leur esprit exigu que le monde ne se divise pas stupidement entre les relations amoureuses et les plans cul, que le rapport sexuel ne se définit pas bêtement par « quelque chose que le garçon vole à la fille ». On se croirait à la maternelle.

A tous ces gens qui se sentent obligés de me faire des leçons de morale haineuses, qu’ils aillent relire ce post, ce post ou encore ce post !

Mais ce post-là est le dernier de cette aventure à tolérer tout et n’importe quoi dans les commentaires. Qu’ils en profitent donc pour m’insulter et crier tout leur dégoût pour mon espace de liberté d’expression qui tâchera d’en rester un. Après, il sera trop tard…

Anadema - 18:22 - 86 commentaires