Histoire qui ne rime à rien
Me réveiller quelquefois, avec elle dans mon lit tout près de moi.
En être surpris parfois, en éprouver d’une manière de l’émoi.
Puis préparer du café, prendre avec elle mon petit-déjeuner.
La regarder s’en aller, plus tard lorsque s’amorce la journée.
Trouver le moment singulier.
Faire autre chose et l’oublier.
Et surprise elle me rejoint, souvent lorsque je m’y attends le moins.
C’est qu’elle n’était pas si loin, le monde est minuscule j’en suis témoin.
Retrouver sa compagnie, loin des autres, dans ces instants de calme.
Là du coup avoir envie, de lui décerner une jolie palme
Pour son don de resurgir, dans des moments sacrément opportuns,
M’ôter l’envie de dormir, en tout lieu, à toute heure, soirs et matins.
La découvrir audacieuse, lorsqu’elle ose débarquer à l’improviste
Simplement pour vérifier, que je n’ai pas oublié qu’elle existe.
La découvrir fort vicieuse, lorsque pour m’accompagner elle insiste
Quand je pars la cocufier, avec de délicieuses femmes hédonistes.
La découvrir silencieuse, lorsqu’elle reste près de moi, allongée,
Emprise personnifiée, tant je ressens sa présence prolongée.
Me sentir étrangement apaisé entre chacune de ses venues.
Remarquer qu’il n’y a vraiment qu’elle pour savoir mettre mon âme à nu.
Prendre conscience qu’elle sera là pour moi en toutes circonstances.
Se griser d’avoir su susciter une si inébranlable constance.
S’enorgueillir de notre complicité qui reste sans égal.
La façon dont elle occupe mon cœur tient de l’accointance conjugale.
Elle, la solitude.
15 commentaires :
Les congés d’été t’ont apporté beaucoup d’inspiration à ce que je vois.
Je me retrouve tellement dans ce texte, nos plumes doivent être jumelles.
« La plus constante de nos occupations ne serait pas de fuir la solitude si la solitude n’était notre plus originaire et plus constante expérience. »
Traité des solitudes, Nicolas Grimaldi, éd. PUF, 2003
« m’ôter l’envie de dormir en tout lieu, à toute heure, soirs et matins »….J’espère que tu ne fais pas une petite dépression…!
J’espère que tu vas bien!
Moi, ça va. Je pars bientôt en vacance chez moi. Cela fait deux ans que je ne suis pas retournée…alors j’ai hâte! Je reste 3 semaines! Youpi!
a bientôt!
signée la sympathique mlikian! (n’est-ce pas…lol).
Notre espèce étant sociable par nature, je trouve assez déconcertant que tant des mes semblables éprouvent tant de difficultés à se mettre en couple.
Je ne sais pas si le couple est naturel chez l’homme, mais s’il s’agit d’une invention c’est à mon avis une des plus réussies, car la vie en couple, pas forcément amoureux d’ailleurs, me semble nettement plus agréable qu’une vie solitaire.
Pouvoir discuter de tout et partager jusqu’aux choses les plus simples et les plus intimes m’apparaît comme un ingrédient naturel de l’équilibre psychique et du plaisir de vivre.
Il existe par ailleurs d’autres modèles que le couple, comme la bande d’amis ou le régiment, qui permettent d’éviter la solitude.
Cependant, la sociabilité, pourtant vitale à l’espèce, ne semble pas tout à fait innée, elle résulte d’un apprentissage, ce qui met en lumière l’importance du rôle des parents et l’intérêt de grandir au sein d’une fratrie.
Parfois, à l’entrée à l’école il est déjà bien tard pour corriger les mauvais réflexes acquis.
Voici ma petite théorie, le fameux fléau du célibat involontaire résulte d’une évolution de la société ou les enfants paient le prix d’un mauvais apprentissage des règles de la vie en groupe.
Ce n’est pas nécessairement négatif, car la solitude renforce l’individualité, l’unicité et les capacités créatrices, qui tendent à fondre dans la vie de groupe.
Tu t’es inspiré de la chanson « la solitude » de Barbara pour ce texte ?:) Ton texte est très chouette d’ailleurs.
Superbe !
Magnifique ! J’ai lu et relu ! C’est délicieux !
A dr Conrad….: Cest claire que la solitude n’est pas quelque chose de naturelle, et que l’homme est par essence un être sociable, qui a besoin des autres pour son équilibre psychique et moral.
Ma théorie serait plutôt que l’evolution de la société ( le mode de vie à loccidental et tout ce que cela comporte …) a éloigné les êtres humains de leurs instincts primaires, d’où la difficulté pour certains à se mettre en couple. On constate que le taux de célibataire est plus élevé dans les grandes villes comme Paris,new york, que dans les petits villages. Pourquoi? Parce que selon moi, le mode de vie occidental, exacerbée dans ces grandes villes ( individualisme, personne ne se parle, limite on méprise les autres, la vie est speed, lenvironnement est non-naturel , c’est à dire que il nya a pas un arbre aux alentours, mais que des immeubles, et tout le monde trouve ça normal en plus) n’a rien de naturel…donc le fonctionnement instinctivo-naturel des êtres humains s’en retrouve pertubé et biaisé. Comment vouloir que les instincts primaires fonctionnent naturellement et sans dysfonctionnement, dans un environnement qui n’a rien de naturel? J’entends par instincts primaire en ce qui concerne le domaine de la séduction, la capacité pour notre cerveau à repérer dans une foule, de façon inconsciente, un partenaire potentiel, la capacité d’ envoyer des signaux à cette personnes de façon inconsciente, et surtout,aussi la capacité pour ce partenaire à être réceptif aux signaux inconscients qui lui sont envoyés. Les signaux inconscients dont je parle, sont hormonales, chimiques ( pherormone,adrénaline,ocytocine, etc…) et surtout indépendantes de notre volonté ( c’est quelque chose de naturelle, qui existe
depuis la nuit des temps, quelque soit le pays, la culture, la couleur, mais qui necessite un environmment adéquate pour
s’exprimer sans dysfonctionnement). Il est super interessant de savoir ce qui se passe au niveau hormonal et inconsciente, lorsque deux personnes sont attirées l’une par l’autre. C’est une communication entre deux cerveaux qui se produit. Et, bien que l’on croit tout controler,…., la vérité est que non! On ne contrôle pas tout. On ne peut pas décider du jour au lendemain d’arrêter de s’alimenter tout en esperant dans le même temps vivre longhtemps et en bonne santé par exemple.
Se mettre en couple n’est absolument pas une invention. C’est la chose la
plus basique et naturelle qui puisse exister. C’est comme manger et boire.
C’est la façon de se mettre en couple qui varie selon les cultures. De la même façon que c’est la façon de manger qui varie selons les cultures. Un des travers des sociétés occidentals est que l’on mange mal ( obésité,surpoids,). Un autre travers, est que l’on vit dans un environnement peu propice aux rencontres. Dans les villages, le mode de vie étant plus « naturel », moins occidentalisé, plus « humain », et plus proche de ce que l’homme connait depuis des millions d’année, son fonctionnement instinctif se retrouve ainsi moins alteré. On rencontre moins d’ obèses et de gens en surpoids dans les villages par exemple.
En résumé, le mode de vie occidental, ne favorise pas les rencontres humaines.
Je ne suis absolument pas d’ accord lorsque tu dis que se mettre en couple, même un couple non amoureux, c’est toujours mieux que d’être seul. Pas du tout d’accord avec cela.
M’enfin… Je dois y aller. Donc, je n’argumente pas.
Bye.
Pensant justement à ton blog, je viens faire un petit tour… et je trouve ce texte si tristounet !
Tout va bien pour toi Anadema ?
Toujours est-il que ce texte est très joli.
Il y a comme de la lassitude qui ressort de ce poème :/
j’aime pas trop ton poème, y’a pas de métrique.
tu es meilleur en prose.
Oups, je partage l’avis de Vincent…
@Vincent:
Il n’y a pas de métrique parce que c’est un poème contemporain. :-)
Oui, et on appelle cela un slam, j’ai bien appris ma leçon hein ?
Yeh yeh yeh, c’est dans le vent, c’est dans le coup yeh !
tres joli texte, plein de belles choses, d’espoir… jusqu’a la dernière ligne un peu amère ! mais vrai apres une deuxieme lecture
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